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Mohsen El Gharbi propose un récit violent, mais raconté avec humour, tendresse et fantaisie

Mohsen El Gharbi propose un récit violent, mais raconté avec humour, tendresse et fantaisie

L'auteur-comédien-metteur en scène Mohsen El Gharbi entreprend une tournée au Nouveau-Brunswick. Dans son monologue Omi Mouna, il retourne en Tunisie en 1914 pour mieux comprendre son présent.

Cherchant à comprendre la violence de son père, Mohsen El Gharbi emmène le public à la rencontre de son arrière-grand-mère tunisienne.

« Je rencontre une femme extraordinaire, très, très douce, très drôle, avec plein de phrases, des réponses très sages, mais qui ne veut pas vraiment aller dans le passé et qui est plutôt dans le moment présent. Et donc, je cherche des réponses un peu à mon passé. Et ne trouvant pas, je vais à la rencontre d'autres personnes un peu dans ma quête. Et là, je tombe sur un vieil homme qui, par une sorte de sortilège un peu magique, me fait sauter en 1914 dans un monde invisible », explique M. El Gharbi.

Inspiré de l'histoire de son aïeule, Moshen la suit pendant un siècle. C’est un récit violent, mais raconté avec humour, tendresse et fantaisie.

« Donc, on voit un peu le parcours de courage qu'elle a eu. Comment elle a fait pour arrêter cette violence. Comment elle a fait pour se sacrifier pour ses enfants dans une époque où ce n'était pas facile d'éduquer des enfants. Elle en avait six », souligne l’artiste.

Cette histoire, l'acteur la joue seul sur scène. Il incarne tous les personnages.

« C'est comme quand on raconte une histoire. Tu sais, tu dis : "Bien, hier, j'étais là avec ma mère sur la grande route". Bien, la personne se met dans la voiture avec toi sur la grande route automatiquement. Tu leur proposes et eux font le travail de l'imaginer dans leur esprit », indique Mohsen El Gharbi.

Le spectacle Omi Mouna sera présenté en première à Caraquet, le 19 avril. Mohsen El Gharbi donnera ensuite neuf représentations dans la province, jusqu'au 2 mai.

D’après le reportage d’Anaïs Brasier

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