Bell Média continuera de réduire son effectif dans le cadre d'une restructuration de ses activités afin de s'adapter à un contexte difficile.
Le vice-président aux communications, Scott Henderson, a indiqué dans un courriel que l'entreprise ne dévoilait pas le nombre d'employés concernés par cette décision.
Il a affirmé que plus de deux douzaines d'endroits au pays verraient leur effectif être réduit. Les compressions, qui ont débuté lundi, se poursuivent.
M. Henderson a expliqué que cette restructuration survient alors que d'autres entreprises médiatiques continuent d'être confrontées à une concurrence internationale féroce, une évolution de la technologie, un environnement publicitaire difficile ainsi qu'à la pression du cadre réglementaire actuel au Canada.
Il a cité en exemple la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d'empêcher Bell Média de substituer les publicités américaines par des publicités canadiennes durant le match du Super Bowl, ce qui, dit M. Henderson, prive l'entreprise d'importants revenus.
Bell Média possède des dizaines de stations locales de télévision, des chaînes spécialisées, 105 stations de radios, plus de 200 sites web ainsi qu'une trentaine d'applications. En date du 31 décembre 2015, cette filiale du conglomérat BCE comptait 6568 employés, en forte baisse comparativement à 7342 salariés l'année précédente.
BCE doit dévoiler ses résultats du quatrième trimestre jeudi. Au troisième trimestre, les revenus de Bell Média avait grimpé de 3,5 pour cent, à 716 millions $, grâce à une augmentation des abonnés générée entre autres par son service de diffusion sur demande Crave TV.
