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Sortie en France en avril pour «Les mauvaises herbes»

«Les mauvaises herbes» s'en va en France

Le film Les mauvaises herbes, de Louis Bélanger, sera à l’affiche dans les cinémas français à compter du 4 avril prochain. C’est une première pour le réalisateur, qui déjà vu ses longs-métrages sortir en Italie et en Roumanie, mais jusqu’ici jamais en France.

«L’objectif reste toujours le même, qu’il y ait le plus de gens possible qui voient le film, a confié Louis Bélanger au Huffington Post Québec. Mine de rien, faire un film, c’est un acte de création, mais c’est aussi un geste public. Donc, à chaque fois, plus il y a de personnes qui peuvent le découvrir, mieux c’est pour nous.»

Le rayonnement des Mauvaises herbes dans l’Hexagone est assuré par la boîte Happiness Distribution, qui s’est aussi occupé d’exporter, dans les dernières années, Guibord s’en va-t-en guerre, Rebelle, Inch’Allah et Incendies en France, ce qui laisse présager un nombre d’écrans ambitieux là-bas pour le dernier-né de Louis Bélanger, lequel avait été présenté dans nos salles obscures au début mars, l’an dernier.

Pas sur la dope

Le cinéaste veillera par ailleurs à ce que l’affiche promotionnelle qui représentera son œuvre de l’autre côté de l’Atlantique ne soit pas la même qu’ici. Parce que l’image, montrant une feuille de cannabis reposant sur une neige blanche immaculée, qui annonçait Les mauvaises herbes dans nos cinémas en 2016, peut porter à confusion sur le propos de l’histoire, a-t-il justifié.

«Je sais que ça peut fâcher des gens, que certains n’iront pas voir le film à cause de ça, a déploré Louis Bélanger. Je ne veux pas miser là-dessus et que tout le monde pense que c’est un film sur la dope. Parce que la dope n’est qu’un prétexte pour jaser de plein d’affaires. Donc, la mise en marché est délicate.»

Les mauvaises herbes relate la rencontre entre un acteur de théâtre fauché, un cultivateur de cannabis et une enquêtrice d’Hydro Québec qui se rapprocheront en une petite communauté, en marge de la population.

Drôle et touchante, la production vient de décrocher quatre nominations aux Prix Écrans canadiens, qui récompensent le meilleur du cinéma au pays, dans les catégories Meilleur film, Meilleure direction artistique, Meilleur montage et Meilleur son d’ensemble. On imagine qu’elle sera en bonne posture en vue du prochain Gala du Cinéma québécois (anciennement les Jutra), et on apprenait la semaine dernière que Les mauvaises herbes était aussi en lice parmi les finalistes au prochain Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ).

«Pour moi, les étudiants ne représentent pas un public gagné d’avance, a relevé Louis Bélanger à ce sujet. Je suis allé montrer le film dans quelques écoles. Je pense que ça fait partie du devoir citoyen du cinéaste, d’aller rencontrer et de discuter avec les étudiants ; je le fais dans les écoles secondaires, les cégeps, les universités. C’est intéressant de voir à quel point la magie du cinéma fascine les jeunes. Pour nous, c’est banal, la fabrication d’images ; à force de travailler là-dedans 365 jours par année, on sait comment fabriquer le mensonge, et la magie, on la banalise, parce qu’on sait ce qu’il en coûte, ce qu’il en faut d’efforts pour y arriver. Je trouve les kids très brillants.»

Au chapitre des projets pour 2017, Louis Bélanger vient de déposer un scénario pour financement aux institutions, et en écrit un autre avec son complice de longue date Alexis Martin, qui a aussi travaillé avec lui sur Les mauvaises herbes.

«Je suis dans une phase d’écriture», a précisé celui qui aimerait aussi tourner à nouveau pour la télévision, après avoir été derrière la caméra de En thérapie et Séquelles.

«J’ai hâte d’être sur un plateau de tournage. J’aime sortir le matin et être un ouvrier, un travailleur, aller avec une équipe de travail…»

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