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Les 30 titres québécois les plus attendus de la rentrée littéraire 2017

Les 30 titres québécois les plus attendus de la rentrée littéraire 2017
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Les nouveautés arriveront par centaines, voire par milliers, dans les librairies du Québec au cours des prochains mois. Voici les titres québécois qui retiennent tout particulièrement notre attention.

Spécialiste en littérature jeunesse, mais tout aussi talentueuse pour séduire les lecteurs adultes, Dominique Demers raconte une histoire de cœur qui palpite et qui saigne dans l’autofiction Mon fol amour (Québec Amérique, 29 mars).

Révélé par La Bête à sa mère et La Bête et sa cage, David Goudreault publie Abattre la Bête (Stanké, 12 avril), la grande finale de sa trilogie, alors que son personnage principal, un sympathique attardé, vient de fuir l’Institut Pinel et de trouver refuge auprès d’une prostituée quinquagénaire du nom de Maple. Ça promet!

Le caricaturiste éditorialiste du quotidien Le Soleil, André-Philippe Côté, s’est allié à Richard Vallerand, auteur de BD et collaborateur au magazine Curium, pour créer Automne rouge (La Pastèque, mars 2017), une bande dessinée sur la composition des héros québécois, durant les bouleversements de 1970.

Après Townships, Épique et Dixie, William S. Messier rapplique avec Le basketball et ses fondamentaux (Le Quartanier, 28 février), un recueil de nouvelles où ses personnages brillamment ordinaires et un peu étranges voient leur destin tourner autour du ballon orange, dans la non moins brillante et ordinaire ville de Granby.

Pour leur troisième recueil de nouvelles de type polar, les Éditions Druide et le directeur de projet Richard Migneault ont eu la savante idée de réunir 18 plumes féminines vivant des deux côtés de l’Atlantique pour écrire les courtes histoires de Crimes au musée (mars).

Après avoir marqué les esprits avec son livre J’ai serré la main du diable, le général Roméo Dallaire raconte son combat contre le stress post-traumatique dans Premières lueurs, écrit avec Jessica Dee Humphreys (Librex, 8 mars).

Constatant que les œuvres rédigées par les femmes sont marginales dans les corpus littéraires, Julie Boulanger et Amélie Paquet, deux professeures de littérature, ont eu la brillante idée de mettre en lumière les mots de plusieurs écrivaines, afin d’offrir des alternatives aux enseignants. Le bal des absentes (La Mèche, 21 mars).

Marie-Ève Lacasse lève le voile sur la relation amoureuse qui a lié Françoise Sagan à Peggy Roche, une mannequin, styliste et journaliste, jusqu’ici ignorée de l’histoire. Peggy dans les phares (Flammarion, 12 janvier).

Petite laine (Éditions de ta Mère, hiver 2017), le premier roman d’Amélie Panneton, rend hommage à une cellule de tricot graffiti sous une forme bien originale : un entrevue avec les quatre femmes de Québec, des années après leur début, alors qu’un musée désire faire une rétrospective de leur art.

Premier roman de Charles Quimper, Marée montante (Alto, 31 janvier), raconte l’histoire d’un père endeuillé de sa fille morte noyée.

Sébastien Larocque nous invite à visiter Un parc pour les vivants (Cheval d’août, 7 mars), un roman sur l’obsolescence programmée des humains et des objets.

Libraire de métier, Éric Forbes s’est amusé à imaginer le récit d’un ex-libraire et ex-prisonnier, qui se lance dans une cavale meurtrière où les cadavres s’accumulent au même rythme que les mots défilent sous nos yeux. Amqui PQ (Héliotrope, avril).

De retour au Liban après deux ans au Canada, les membres de la famille Abdelnour réapprivoisent les codes de leurs origines, alors que les souvenirs d’indépendance et de liberté à la québécoise sont encore vibrants dans leur mémoire. Au grand soleil cachez vos filles (VLB, 26 avril) est le nouveau roman d’Abla Farhoud.

Cinq jours, c’est le temps dont dispose Hélène pour convaincre Gabriel, un homme qu’elle connait peu, de ne pas se suicider. Si elle déroge à l’une des 10 règles qu’ils ont établies ensemble, il mettra fin à ses jours. Zone de proximité est l’œuvre de Nicole Vachon (XYZ, 26 janvier).

La narratrice de Fleuve, le premier roman court, mais ô combien percutant de la comédienne Sylvie Drapeau, revient à l’âge de 20 ans, désormais Montréalaise, mais ressentant encore le besoin de se réfugier sur la Côte-Nord, là où elle observe sa mère, qui s’est sacrifiée pour sa famille. Le Ciel (Leméac, 15 février).

Avec l’avant-dernier volet du cycle romanesque Soifs, lancé en 1992 et qui comptera 10 œuvres, Marie-Claire Blais pénètre dans la tête d’un suprématiste blanc qui décide d’attaquer une église noire et toute sa congrégation réunie dans Des chants pour Angel (Boréal, 14 février).

Incarnation sur deux pattes de l’humanité, Marcia Pilote partage tout ce qu’elle a vu, vécu et ressenti en accompagnant sa meilleure amie Anne-Marie dans son chemin de fin de vie, dans À la vie, à la mort (Librex, 12 avril). Chez le même éditeur, l’animateur télé Jean-Pier Gravel publiera Moments (extra)ordinaires (15 mars), un livre rempli des moments les plus précieux de l’existence des personnes qu’il a rencontrées dans les 17 régions du Québec en 17 semaines.

Clin d’œil à Boris Vian, le nouveau roman de Valérie Forgues catapulte les lecteurs dans la vie d’Anaïs, une jeune fille qui écrit des histoires où ne meurt pas son ami Janvier, aux prises avec un cœur nénuphar. Tous les jours Janvier (Hamac, 28 février).

Fidèle à son habitude, Simon Boulerice ne compte pas une, ni deux, mais trois nouveautés cette saison. Mariant ses mots aux aquarelles de Marilyn Faucher, il publie Un ami lumineux (La courte échelle, 21 mars), l’histoire de Ludo, qui est persuadé qu’un monsieur caché dans le poteau gère les feux de circulation de sa rue. L’écrivain offrira également le récit d’Alia et Arnold, deux jumeaux qui reçoivent 13 lettres envoyées par leurs deux papas, à l’aube de leur 13e anniversaire, dans Le Dernier qui sort éteint la lumière (Québec Amérique, 15 mars). L’auteur a également participé à une correspondance avec Alain Labonté sur une multitude de thématiques reliées de près ou de loin aux réalités lgbt, à la différence et au rapport entre humains dans Moi aussi j’aime les hommes (Stanké, 22 février).

Établi à Québec depuis 2007, l’auteur originaire de la République démocratique du Congo, Blaise Ndala plonge au cœur d’un conflit armé dans son deuxième roman Sans capote ni kalachnikov (Mémoire d’encrier, 31 janvier).

L’écrivaine Maryse Pagé offre le premier tome d’une nouvelle série jeunesse particulièrement enthousiasmante, Charlie-Rock (Druide, janvier), l’histoire d’une jeune fille qui apprend, à la veille de sa dernière année au secondaire, que son frère et elle devront quitter leur Abitibi natale pour aller vivre chez leurs grands-parents à Québec.

Le pédiatre le plus connu du Québec, Gilles Julien, réfléchie sur la communication verbale et non verbale entre les petits et grands dans Enfants à livre ouvert (Librex, 22 février).

Ayant marqué les esprits avec Pomme S, Mayonnaise et Hongrie-Hollywood Express, Éric Plamondon ouvre un nouveau chapitre de son œuvre avec Taqawan (Le Quartanier, 4 avril), un roman campé en pleine guerre du saumon, en juin 1981 dans la baie des Chaleurs, alors que 300 policiers de la SQ ont tenté de contrôler les Mi’gmaq de Restigouche.

Une psychiatre se retrouve dans le rôle de patiente, après que le suicide de sa mère l’ait plongée dans un chaos intérieur. Alternant des souvenirs d’une relation mère-fille complexe et un regard sur la médecine psychiatrique, Matricide est l’œuvre de Katherine Raymond (XYZ, 23 mars).

Soulignons également le nouveau Robert Lalonde, La liberté des savanes (Boréal, 28 février), l’essai sur la jouissance féminine, Le principe du cumshot – Le désir des femmes sous l’emprise des clichés sexuels de Lili Boisvert (VLB, 12 avril) et le polar de Mario Bolduc Le tsar de Peshawar (Librex, 1er mars).

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