Les familles démunies de Salaberry-de-Valleyfield n'auront pas de paniers de Noël cette année, car la demande pour l'aide alimentaire est trop forte.
Un article de Bahador Zabihiyan
La Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de Montérégie explique que la Guignolée des médias permettait généralement d'accumuler assez de denrées pour confectionner des paniers et fournir de l'aide alimentaire pendant plusieurs semaines après la période des Fêtes.
Mais cette année, la demande pour l'aide alimentaire est trop forte et il a fallu faire des choix déchirants, dit André Couillard, de la Maison d'hébergement et de dépannage de Valleyfield.
«On n'est même plus capables de faire la boîte de bouffe pour le temps des Fêtes parce que rendus à la mi-janvier, la banque était vide.» - André Couillard, de la Maison d'hébergement et de dépannage de Valleyfield
L'année dernière, le Service alimentaire communautaire de la ville a distribué plus de 800 paniers de Noël.
« Oui, il y a Noël, mais il y a le restant de l'année aussi, où c'est bien important de pouvoir aider les gens. Surtout à la rentrée scolaire en septembre, lorsque les jeunes retournent à l'école », selon Stéphane Brault coordonnateur de l'organisme.
Denis Lapointe, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, a bon espoir que la Guignolée des médias va donner un sérieux coup de pouce aux organismes communautaires de sa ville. Sur 40 000 habitants, environ 200 personnes ont besoin de l'aide alimentaire.
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« Il y a un retour d'à peu près 50 000 à 70 000 dollars qui est cueilli cette journée-là spécifiquement. Parce qu’il y a une promotion qui est faite à l'échelle de la province. Ces sommes d'argent sont essentielles à la survie des organisations », dit le maire.
De son côté, Moisson Montréal ne prévoit pas de mettre fin à la distribution des paniers de Noël.