MONTRÉAL - Les sages-femmes désespèrent de la négociation de leur convention collective avec Québec, qu'elles jugent "sclérosée". Elles envisagent de recourir prochainement à des actions de mobilisation pour tenter de dénouer l'impasse.
Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne vendredi, Mounia Amine, présidente du regroupement Les sages-femmes du Québec, a décrit une négociation en dents de scie qui a cours depuis des mois et où le ton est semble-t-il plutôt dur.
Plusieurs points sont en litige, comme le forfait versé pour être de garde, les primes d'attraction, les frais de déplacement, les congés sans solde pour enseigner, les libérations professionnelles et autres. Au plan salarial, elles devraient recevoir les mêmes augmentations que les syndiqués du front commun intersyndical.
Mme Amine se plaint du manque de reconnaissance de la profession dans l'attitude des négociateurs gouvernementaux, notamment.
Bien qu'elles n'aient pas le droit de grève, ces sages-femmes envisagent de recourir à des actions de mobilisation ou de "visibilité", dans l'espoir de sensibiliser le public à leur cause et de sortir la négociation de l'impasse.
Le regroupement, qui a une entente de service avec la CSN, représente l'ensemble des 200 sages-femmes au Québec.
Voir aussi: