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John Hinckley, l'homme qui a voulu assassiner Ronald Reagan, sera remis en liberté le 10 septembre

L'homme qui a voulu assassiner Ronald Reagan sera remis en liberté

WASHINGTON — L'homme qui a voulu assassiner l'ancien président américain Ronald Reagan il y a 35 ans sera libéré d'un hôpital psychiatrique de Washington le 10 septembre et ira vivre à temps plein en Virginie, a annoncé jeudi son avocat.

Un juge américain avait statué en juillet que l'homme de 61 ans, John Hinckley fils, ne constitue pas un danger pour lui-même ou pour les autres, et qu'il pouvait donc quitter l'hôpital St. Elizabeth pour habiter à temps plein chez sa mère à Williamsburg, en Virginie.

Hinckley avait tiré en direction de M. Reagan en 1981, atteignant le président, son porte-parole James Brady et deux policiers. Il avait ensuite été reconnu non coupable pour cause de maladie mentale.

Hinckley avait apparemment posé ce geste dans l'espoir d'impressionner l'actrice Jodie Foster.

Le juge Paul L. Friedman accorde de plus en plus de liberté à Hinckley depuis dix ans. Il passe environ la moitié de chaque mois chez sa mère depuis plus de deux ans.

Après sa libération, Hinckley devra rester chez sa mère pendant au moins un an, après quoi il pourra déménager. Il devra aussi se trouver un emploi ou encore faire du bénévolat; participer à une thérapie individuelle ou de groupe; et revenir à Washington au moins une fois par mois pour que les médecins puissent évaluer sa santé mentale.

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