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Maxime Bernier veut privatiser les aéroports et favoriser la concurrence

Maxime Bernier veut privatiser les aéroports

Maxime Bernier souhaite privatiser les aéroports, favoriser la concurrence dans le transport aérien et permettre davantage de vols entre les villes canadiennes et des destinations étrangères.

Le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada a annoncé mercredi son plan en quatre étapes pour améliorer les services de transport aérien et réduire les "frais cachés inutiles" qui sont refilés aux consommateurs.

M. Bernier accuse le gouvernement actuel de s'en mettre plein les poches en percevant des frais de loyers qui peuvent représenter jusqu'à 30% du budget de fonctionnement des aéroports et des frais de sécurité qui dépassent les coûts réels des contrôles de sécurité.

"La principale raison pour laquelle le prix des billets est si élevé au Canada est que le gouvernement fédéral continue de traiter les aéroports comme des vaches à lait qu'il faut traire le plus possible", déplore-t-il.

"Il y a un problème lorsque 5 millions de Canadiens traversent la frontière pour aller prendre l'avion à Burlington ou à d'autres aéroports près de la frontière pour économiser jusqu'à 30% du prix."

S'il devenait premier ministre, M. Bernier privatiserait les aéroports, qui seraient traités comme toute autre entreprise, un modèle qui prédomine ailleurs dans le monde, souligne-t-il.

Il supprimerait également les limites de propriété étrangère pour les compagnies aériennes qui exploitent des services domestiques, qui s'élèvent actuellement à 25 %. Les investisseurs étrangers seraient donc accueillis à bras ouverts, affirme-t-il, pour faire concurrence sur le marché canadien du transport aérien, notamment pour relier les aéroports régionaux.

"Avec la limite actuelle de 25 %, le Canada est parmi les pays développés qui sont les moins accueillants envers les investisseurs étrangers. Nous sommes également le seul grand marché dans le monde non desservi par des compagnies aériennes à très bas prix parce qu'elles ne peuvent pas obtenir le financement nécessaire au Canada. Si des investisseurs étrangers ont suffisamment confiance en notre économie pour établir un nouveau service de transport aérien, nous devrions les accueillir à bras ouverts", suggère-t-il.

M. Bernier annulerait aussi la décision des libéraux, qu'il qualifie d'"injustifiée", d'interdire aux jets de voler à l'aéroport Billy Bishop de Toronto.

Enfin, Maxime Bernier souhaite négocier davantage d'accords bilatéraux pour permettre plus de vols entre les villes canadiennes et des destinations étrangères. Le candidat juge que les intérêts des consommateurs canadiens seraient ainsi mis à l'avant-plan, plutôt que ceux des compagnies aériennes canadiennes, actuellement protégées de la concurrence."

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