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La classe politique sous le choc après la mort de Sylvie Roy (VIDÉO)

La classe politique sous le choc après la mort de Sylvie Roy (VIDÉO)

Stupeur, consternation, tristesse. La mort inattendue de la députée indépendante d'Arthabaska Sylvie Roy, qui siégeait à l'Assemblée nationale depuis plus de 13 ans, sème une onde de choc dans la classe politique québécoise.

Dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a offert ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de la femme de 51 ans, qui a su représenter ses concitoyens « avec cœur et passion ».

«Je joins également ma voix à celle de mes collègues de l'Assemblée nationale ainsi qu'à celle de toutes les Québécoises et tous les Québécois pour remercier sincèrement Mme Roy pour son implication et son engagement politique.» - Philippe Couillard, premier ministre du Québec

« Sylvie était une députée combative, engagée pour les gens de sa circonscription, près de son monde », a déclaré par communiqué le chef péquiste intérimaire, Sylvain Gaudreault. « Elle a défendu ses convictions avec vigueur et passion, d'abord à l'ADQ, puis à la CAQ, et comme députée indépendante ».

Rappelant qu'elle a été la première à réclamer une commission d'enquête sur la corruption et la collusion, le chef de l'Opposition officielle a aussi noté qu'elle « plaçait la justice et le service public au centre de ses priorités. « Nous perdons une collègue respectée de toutes et de tous », a-t-il ajouté.

« Sylvie Roy a été tout le long de son passage parmi nous une battante », a déclaré pour sa part le le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. « C'était une passionnée, qui était proche des gens, et qui n'avait pas peur de se battre pour ses idées. Elle représentait avec fierté la circonscription d'Arthabaska ».

« Tous les parlementaires sont de tout cœur avec les membres de sa famille dans ces moments de tristesse et ils tiennent à leur offrir leurs plus sincères condoléances », a résumé le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon.

Une battante qui défendait les gens sans voix

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a déploré la perte d'une amie, « qui l'avait aidé à apprendre son métier ». « Elle avait un flair politique [...] on va se souvenir de Sylvie pour les dossiers de justice, de sécurité publique, ceux sur les victimes d'actes criminels... Elle s'était fait un devoir de pousser ces dossiers », a-t-il dit.

Le sénateur conservateur Pierre Hugues Boisvenu, abonde dans le même sens. « Elle s'est battue jusqu'au bout. La politique était le combat de sa vie, elle voulait se battre pour les gens qui n'ont pas de voix, les victimes d'actes criminels notamment. »

M. Boisvenu avait parlé à Mme Roy la semaine dernière et avait noté que sa voix était faible. Il ignorait cependant qu'elle était hospitalisée. « Elle gardait ça pour elle. C'était seulement sa famille et ses très proches amis qui savaient. »

Selon le sénateur, la vie politique a « malmené » Mme Roy. « Une partie de sa vie, sa santé était fragile, mais c'est la facture à payer quand on décide de s'impliquer en politique. »

L'ex-politicien et animateur Mario Dumont a rendu hommage à son ancienne alliée en rappelant sa grande détermination. « Quand elle avait une idée ou un projet à réaliser, sa détermination était infinie. Une femme qui était énormément allumée par l'injustice. Elle défendait beaucoup les gens qui sont sans voix », a-t-il déclaré.

George Michael

Ils sont décédés en 2016

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