Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ottawa annonce un partenariat sur la sécurité avec Tunis

Ottawa annonce un partenariat sur la sécurité avec Tunis
Tunisian Foreign Affairs Minister Khemais Jhinaoui, right, greets his Canadian counterpart, Stephane Dion prior to a joint press conference, in Tunis, Saturday, May 21, 2016. (AP Photo/Hassene Dridi)
ASSOCIATED PRESS
Tunisian Foreign Affairs Minister Khemais Jhinaoui, right, greets his Canadian counterpart, Stephane Dion prior to a joint press conference, in Tunis, Saturday, May 21, 2016. (AP Photo/Hassene Dridi)

De passage dans la capitale tunisienne, le ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a annoncé samedi le lancement d'un partenariat sur la sécurité avec le gouvernement actuel afin d'appuyer la Tunisie dans « son combat contre le terrorisme ».

Peu de détails ont été révélés sur cet accord. On sait seulement qu'il prévoit un investissement de quatre millions de dollars sur trois ans. Selon M. Dion, il s'agira de voir comment les deux pays peuvent « travailler ensemble de façon plus approfondie », « étape par étape ».

« Nos deux gouvernements verront à ce que cette entraide [...] soit extrêmement efficace pour sortir la Tunisie de ce cercle vicieux où la sécurité est liée à l'économie », a-t-il ajouté, après avoir rencontré son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, et le premier ministre Habib Essid.

Si elle a réussi la transition politique née de sa révolution de 2011, la Tunisie peine à faire redémarrer son économie. Elle est en outre confrontée depuis quelques années à une présence djihadiste responsable de plusieurs attentats, dont celui qui a coûté la vie à 59 touristes étrangers l'an dernier.

Le Canada, d'ailleurs, n'est pas le premier pays à proposer à la Tunisie de renforcer leur partenariat sécuritaire : les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont fait de même.

Le ministre Dion entamait samedi un voyage de six jours en Afrique du Nord et dans le golfe Persique. Lors de son séjour, il entend notamment discuter des crises actuelles en Irak, en Syrie et en Libye, et de leurs répercussions régionales et internationales.

Puis, lundi, M. Dion prendra la direction de l'Arabie saoudite pour participer à une rencontre du Conseil de coopération du Golfe. Les efforts collectifs pour lutter contre l'expansion de groupes terroristes comme l'État islamique seront alors discutés.

Enfin, le ministre terminera son voyage au Caire. Une rencontre est prévue avec le président Abdel Fattah Al-Sissi et d'autres hauts représentants égyptiens.

L'écrasement du vol 804 d'EgyptAir sera au coeur des discussions.

Avec l'Agence France-Presse et La Presse Canadienne.

VOIR AUSSI :

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.