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Project Consent: quand les parties intimes s'animent pour parler du consentement (VIDÉO)

Quand les parties intimes s'animent pour parler du consentement (VIDÉO)

Dans une nouvelle campagne menée par l’organisation à but non lucratif «Project Consent», trois vidéos culottées nous expliquent pourquoi toute réponse qui n’est pas un «oui» veut dire «non». Les clips de 20 secondes mettent en vedettes des parties du corps parlantes : un sein, un vagin, un pénis, des fesses et une main.

«Mon objectif était d’attirer l’attention sur les agressions sexuelles d’une manière pouvant alimenter autant les discussions que la prise d’action. Je désire éduquer la population sur la prédominance de la culture du viol et je veux le faire d’une façon qui permettra aux gens de s’engager avec nous de manière informée», confie Sara Li, la fondatrice et directrice de «Project Consent».

L’étudiante de 19 ans de l’Université du Kansas explique que le consentement peut paraître simple, mais que tout peut se compliquer rapidement dans une affaire d’agression sexuelle.

«Dans une affaire d’agression sexuelle, beaucoup d’éléments viennent compliquer la donne. Que faisait la victime? Est-ce qu’elle avait consommé de l’alcool? Est-ce un homme ou une femme? Quel est son lien avec l’agresseur? Rien de tout cela n’a d’importance en réalité. Car si ce n’est pas un oui, c’est non.»

La campagne s’appuie également sur la diffusion d’images sur Twitter, accompagnées du mot-clic #ConsentIsSimple :

«Cela ne devrait pas être compliqué ou difficile de parler du consentement. Nous ne devrions pas avoir à passer par quatre chemins pour expliquer ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas», dit Sara Li. «Parler du consentement ou de sexualité au sens large ne devrait plus être tabou. J’espère que la nature de ces vidéos ouvrira la porte à un dialogue qui demeure on ne peut plus nécessaire.»

Un sondage de 2015 réalisé pour le compte de la Fondation canadienne des femmes a démontré que la plupart des Canadiens étaient mal informés quant à la définition de consentement sexuel.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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