Ce dimanche, oubliez les j'aime, les publications, les nouveaux émoticônes et le fil de nouvelles, puisqu'il s'agit de la sixième journée mondiale sans Facebook.
Cette journée vise à inciter les internautes à réfléchir à leurs habitudes sur les réseaux sociaux.
Magali Dufour, professeure à l'Université de Sherbrooke et directrice des programmes de deuxième cycle en intervention et en toxicomanie, explique que c'est le moment de se poser quelques questions.
« Est-ce qu'on l'utilise d'une façon juste pour nous? Est-ce que c'est envahissant? Est-ce qu'on perd trop de temps à les utiliser? C'est un moment pour faire le point. »
— Magali Dufour, professeure à l'Université de Sherbrooke
Malgré l'omniprésence de la technologie, une étude de l'Université de Sherbrooke démontre que seulement 1,5 % des 18 ans et moins sont cyberdépendants.
Selon Magali Dufour, les réseaux sociaux sont, pour plusieurs, une façon de rester en communication avec leurs proches. Néamoins, ils peuvent devenir plus envahissants pour certains.
Qu'en pensent les Nord-Côtiers?
Questionnée à ce sujet, une femme de Sept-Îles affirme n'utiliser Facebook que pour consulter ses messages.
De son côté, une jeune femme explique qu'elle ne va pas sur Facebook parce qu'elle croit que ça empêche le contact avec les autres. « Ils se préoccupent là-dedans plutôt que de se préoccuper de la personne qui est juste à côté de nous », déplore-t-elle.
Facebook célébre ses 12 ans d'existence cette année et compte plus d'un milliard et demi d'utilisateurs dans le monde.