La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) annonce que ses membres ont rejeté « massivement » la dernière offre patronale, qui se basait sur l'entente de principe conclue entre le Front commun du secteur public et le gouvernement québécois en décembre.
Le syndicat a aussi annoncé vendredi qu'il relançait ses « actions de mobilisation ». Sans préciser la nature de ces moyens de pression, la FAE a indiqué que « les directions d'établissement ainsi que les gestionnaires des commissions scolaires seront particulièrement visés ».
L'offre, jugée « insuffisante et inéquitable » pour les 34 000 membres de la FAE, a été rejetée au cours d'assemblées générales tenues plus tôt ce mois-ci. Le syndicat s'était déjà montré insatisfait de l'entente de principe le mois dernier.
La FAE a réitéré vendredi que les augmentations salariales négociées ne permettent pas à ses membres de rattraper un retard salarial de 4,5 % accumulé depuis 2004.
Selon le Front commun, les augmentations salariales avoisineront les 9 % à 10 % sur cinq ans, mais la FAE estime pour sa part qu'elles seront plutôt de l'ordre de 5,25 %.