Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

«Ces gars-là», les deux éternels adulescents

«Ces gars-là», les deux éternels adulescents
Ces gars-là, dès le 18 janvier à V

Tes bros préfs sont de retour sur les ondes de V dès le lundi 18 janvier à 20h!

Posted by Ces gars-là on 5 janvier 2016

Sam et Simon, alias Sugar Sammy et Simon Olivier Fecteau, sont enfin devenus plus matures et responsables. Mais non, c’est une blague! Ces gars-là n’ont mentalement pas changé d’un neurone. Encore aussi écervelés, nos deux niaiseux atteints du syndrome de Peter Pan reviennent pour une troisième saison à V.

À partir de lundi soir à 20h30, les adeptes de la série pourront constater que le duo s’entête à vivre des péripéties toujours aussi loufoques et décalées. Le Huffington Post Québec a eu l’opportunité la semaine dernière de voir en exclusivité trois épisodes de la nouvelle saison qui en compte dix. On y parle entre autres de mariage forcé, de cambriolage et d’un referendum qui rappelle étrangement celui de 1995.

«Ces gars-là», saison 3

Sam réside maintenant dans un condo, ce qui ne l’empêche pas de passer son temps chez ses parents exaspérés, car ils aimeraient bien voir leur garçon de quarante ans marié. Ils tentent alors d’arranger l’affaire, mais c’est sans compter sur la ruse du rejeton. On s’entend, le thème du mariage forcé est ici pris sur le mode de l’humour, même si Sugar Sammy a admis avoir déjà vécu cette expérience plus jeune.

«Après une peine d'amour, mon père a essayé de me trouver une épouse, a-t-il raconté en entrevue. Il est allé jusqu’à mettre une annonce dans un journal en Inde!».

Bien qu’ils se nourrissent de leurs propres expériences, les auteurs de la série cherchent d’abord à faire rire plus qu’à soulever le débat. Les anecdotes sont surtout l’occasion de mettre en scène un quotidien inoffensif d’adulescent, mot-valise qui décrit ces adultes restés adolescents.

C’est pourquoi l’épisode en lien à la campagne référendaire est davantage un pastiche plus ou moins réussi. Quand les résidents de l’immeuble de Sam décident de se séparer des autres lotissements, c’est l’occasion de remettre en scène les camps du Non et du Oui avec en prime le vote ethnique.

Plus drôle, le passage où Simon remporte 500 dollars à la loterie. Il investit la somme dans l’achat d’un scooter. Comme le ridicule ne tue pas, le voilà à rouler à trente kilomètres-heure sur les rues de Montréal. Pour la première fois, on rencontre les parents de Simon, interprétés par Gilbert Sicotte et Suzanne Garceau. La maman sait comment parler à son fils. «T'sais que j'ai jamais joui», lui lance-t-elle.

Un cambriolage chez les parents de Sam oblige ce dernier à effectuer en compagnie de Simon des patrouilles dans le quartier. Les deux apparaissent alors en uniforme sur deux bicyclettes avec en arrière-fond le générique de CHiPs, la série policière très datée des années 1980.

Au fait, Simon et Amélie (Mélissa Désormeaux-Poulin) sont séparés, bien qu’ils continuent de se voir régulièrement. Tandis que la policière Audrey (Madeleine Péloquin) s’éloigne un peu plus de Sam le macho. Des comédiens feront quelques apparitions. Jean-Thomas Jobin en installateur de câble et Émilie Bibeau en personne handicapée. On pourra aussi compter sur la présence de l’inimitable Massimo, du neveu Raphaël et de Carolane, oui, celle qui a mauvaise haleine.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.