C'est désormais (malheureusement) une habitude. Au cours d'une année 2015 marquée par les attentats jihadistes en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, le slogan "Je suis Charlie" a été repris et détourné sur les réseaux sociaux pour rendre hommage aux victimes d'autres attentats, au Kenya, en Tunisie ou au Liban. C'est à nouveau le cas ce samedi 16 janvier après les attaques de Ouagadougou.
Revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique, ces attentats ont fait au moins une vingtaine de victimes. Les internautes ont rapidement utilisé les hashtags (mots-clés) #JesuisOuagadougou ou #PrayforBurkina (en référence au #PrayforParis utilisé dans le monde après les attentats du 13 novembre pour exprimer leur solidarité et faire part de leur indignation, estimant que le Burkina n'était pas assez évoqué par les médias occidentaux.
"En frappant le Burkina Faso, les terroristes ont de nouveau frappé le monde" a aussi réagi Manuel Valls sur Twitter, avec le hashtag #JeSuisOuaga. Il avait déjà repris le slogan né après l'attentat contre Charlie Hebdo dans le passé, notamment à la suite des attentats en Tunisie.