Twitter a besoin de gagner plus d'argent. Depuis sa nomination, Jack Dorsey, son PDG, planche sur une nouvelle stratégie, dont le passage des tweets de 140 à 10 000 caractères.
À l'occasion du CES 2016, à Las Vegas, le réseau social a aussi présenté à ses annonceurs un nouvel outil publicitaire qui ne va peut-être pas vous plaire. Selon Digiday, Twitter travaille sur une plateforme, baptisée "brand enthusiast gallery", qui héberge les tweets relatifs à une marque.
À partir de là, la marque en question n'a plus qu'à choisir le tweet qui l'interpelle - élogieux, drôle, impertinent... - pour l'utiliser dans ses propres campagnes de pub. L'auteur du message recevra une demande d'autorisation en DM (direct message, la messagerie privée du réseau). Cela risque d'en agacer plus d'un...
Les annonceurs ont déjà l'habitude de faire travailler des célébrités pour eux sur les réseaux sociaux. Il existe déjà un certain nombre d'agences spécialisées dans ce genre de contenus. Là, l'idée est que l'avis d'un anonyme non-rémunéré aura plus de poids sur les réseaux sociaux.
"Que Twitter s'occupe d'obtenir les droits du tweets est une aide précieuse, parce que les avocats jouent un rôle important pour tout ce qui est réseau social", indique David Berkowitz, de l'agence MRY, à Digiday.
En France, une marque s'est déjà saisie du tweet d'un internaute: Burger King avait ainsi affiché en janvier 2015 un message sur la devanture de son restaurant lillois.
Voir aussi: