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Les 7 ennuis des gens qui passent leur temps à se ronger les ongles

Les 7 ennuis des gens qui se rongent les ongles
Businesswoman biting fingernails
Joerg Steffens via Getty Images
Businesswoman biting fingernails

Vous ne trouverez pas une seule bonne raison de vous ronger les ongles.

Ce n’est pas beau ni bon pour le corps, et c’est souvent un signe manifeste de stress. Pourtant, nous sommes des dizaines de millions à le faire inconsciemment.

C’est à la puberté que cette habitude est la plus fréquente : près de 50 % des enfants et adolescents âgés de 10 à 18 ans se sont rongés les ongles à un moment ou à un autre.

Mais on ne parvient pas forcément à se débarrasser de cette manie à l’âge adulte.

Le problème n’est sérieux que pour très peu de gens, mais ceux qui se rongent les ongles de temps en temps subissent des tas de petits inconvénients qui leur pourrissent la vie.

Voici sept problèmes qui parleront à tous ceux qui connaissent ça :

1. Vous ne vous rendez compte que trop tard que vous êtes stressé.

Ce n’est qu’en apercevant ses ongles déchiquetés que l’on réalise qu’il est temps de se calmer un peu. Et tout de suite!

Le fait de se ronger les ongles est depuis longtemps associé au stress et à l’anxiété. Selon le Dr Richard O’Kearney, un psychologue australien, c’est une manière de nous distraire de nos pensées ou de nos sentiments négatifs.

“À l’origine, la fonction de ce geste – probablement chez tous ceux qui le font – est de gérer des sentiments négatifs”, déclare-t-il. “C’est une habitude qu’on prend, qui n’a généralement rien de grave et peut servir à gérer une certaine tension nerveuse.”

En d’autres termes, les ongles fraîchement mordillés sont le signe qu’il est temps de se détendre.

2. Vous avez toujours des petites peaux autour des ongles.

C’est un vrai cercle vicieux, qui pousse ceux qui se rongent les ongles à se martyriser continuellement les doigts. Cela peut abîmer la peau qui se trouve dessous. Bien sûr, on ne peut pas s’empêcher de l’arracher ensuite.

Comme ces petites peaux sont irrégulières, on tripote l’ongle encore plus et, en un rien de temps, c’est le tiercé gagnant : l’ongle saigne, gonfle et risque de s’infecter.

3. Ça vous prend au pire moment.

Quand ça nous prend, il n’y a rien à faire! Chez la plupart d’entre nous, l’envie arrive sans raison aucune, mais il est impossible de résister.

On est en réunion, ou même à un premier rendez-vous… quand on remarque soudain ce bel ongle bien long, qu’il faut absolument arracher. Qu’à cela ne tienne si on dégoûte tout le monde : à cet instant, même une caméra de télé ne pourrait nous empêcher de porter ce doigt à notre bouche.

4. Il est parfois difficile de se débarrasser discrètement de ses rognures d’ongles.

Votre collègue va-t-il vous voir jeter un petit tas de rognures d’ongles dans la poubelle à côté de son bureau? Votre nouveau copain remarquera-t-il le petit monticule oublié sur la table de nuit? Ou le petit tas bien propre dans le porte-gobelet de votre voiture quand vous vous ennuyez dans les embouteillages?

Voilà quelques-unes des situations très gênantes auxquelles les onychophages sont souvent confrontés.

Après tout, les autres ne le remarquent peut-être pas? Mais même si c’est le cas, ça ne vous arrête pas, parce que…

5. … même si c’est dégoûtant, vous aimez trop ça pour arrêter.

Vous savez que ce n’est pas beau, que ça dégoûte les autres, qu’on devrait vraiment arrêter. Mais même devant leurs grimaces, même en étant constamment jugé, vous êtes incapable de résister.

Le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) publié par l’Association américaine de psychiatrie classe d’ailleurs les comportements répétitifs centrés sur le corps (CRCC) avec d’autres troubles mentaux tels que les TOC. Il existe cependant une différence majeure, comme le fait remarquer la radio américaine NPR : contrairement aux personnes souffrant de TOC, qui n’en tirent aucun plaisir, les adeptes des CRCC prennent du plaisir à leur compulsion.

“C’est gratifiant”, indique Carol Mathews, psychiatre à l’Université de Californie. “C’est agréable de venir à bout d’un ongle. C’est un peu bizarre, comme satisfaction, mais c’en est bien une.”

6. Les belles manucures vous rendent jalouse.

Vous ne vous ferez jamais une manucure française. Vous ne connaissez pas par cœur les noms super originaux des vernis à ongles, et vous avez toujours un peu honte dès que quelqu’un baisse innocemment les yeux sur les vilains petits bouts de vos doigts.

Et, quand vous décidez malgré tout de vous faire manucurer… vous avez l’habitude d’entendre les soupirs désapprobateurs et les leçons embarrassantes des professionnelles sur la nécessité de laisser vos ongles pousser.

Mais vous savez bien que les ongles, même courts, peuvent être jolis!

7. Pour vous gratter, c’est l’horreur.

Ça y est, vos doigts ont le bout parfaitement rond et régulier! Vous n’en êtes pas peu fière, mais, soudain, catastrophe : ça vous gratte, horriblement. Et inutile de compter sur vos ongles complètement rongés! Autant essayer de vous gratter avec des mitaines.

Et c’est là que vous vous demandez si c’est vraiment une bonne idée de continuer à vous ronger les ongles… Parce que la seule pulsion encore plus incontrôlable que celle-là, c’est bien celle de vous gratter quand ça vous démange!

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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