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STM: bientôt le cellulaire à la place de la carte Opus?

STM: bientôt le cellulaire à la place de la carte Opus?
Radio-Canada.ca

Une nouvelle technologie pourrait permettre aux usagers de la Société de transport de Montréal d'utiliser leur téléphone intelligent pour payer leurs titres et franchir le tourniquet. La puce de l'appareil viendrait ainsi remplacer la carte Opus en plastique.

Un texte de Marie-Ève Maheu et Thomas Gerbet

Deux entreprises de paiement mobile qui appartiennent à Rogers, à Bell et à Telus - les mêmes qui travaillent à implanter gratuitement le réseau mobile dans tout le métro de Montréal - ont récemment testé la technologie en laboratoire, avec de bons résultats, selon la STM.

Maintenant, une centaine d'employés de la société de transport sont invités à l'essayer. Grâce à une application mobile, ces derniers peuvent utiliser leur téléphone pour acheter des titres de transport et accéder au métro, explique le président de la STM, Philippe Schnobb. « Le but est de s'assurer que ça fonctionne dans la vraie vie. Après, on prendra une décision », dit-il.

Pour le moment, le développement de la carte Opus virtuelle sur les appareils mobiles ne coûte rien à la STM.

« On a mis nos installations à la disposition de ceux qui nous ont fait la proposition, parce qu'on a tous intérêt à développer la technologie », soutient Philippe Schnobb.

Incompatible avec Apple et les boîtiers des autobus

Mais si la STM veut aller de l'avant, elle devra changer les boîtiers de perception de ses 1700 autobus, qui ne sont pas adaptés à la technologie NFC (communication en champ proche), contrairement aux tourniquets du métro.

La société de transport dit s'inspirer de ce qui se fait dans d'autres villes du monde. « Il y a des endroits où on peut charger la puce du téléphone, mais parfois, il faut attendre 48 heures avant de s'en servir. Dans certaines villes, il y a une reconnaissance de codes-barres ou de code QR, ce qui n'est pas idéal en raison des enjeux de sécurité et de fraude », croit M. Schnobb.

Toutefois, Londres, qui n'utilise pas la puce pour son réseau de transport, est la Cadillac du paiement mobile, selon lui. La capitale britannique permet l'achat de titres grâce au nuage de données d'Apple. « On peut même entrer dans le métro avec sa montre [intelligente]! On est vraiment à l'extrême de ce qu'on peut faire. »

À Montréal, la révolution n'est pas pour demain. Déjà, un problème de taille se dessine : la technologie est seulement compatible avec les téléphones Android. « Apple ne permet pas d'aller écrire sur la puce du téléphone du iPhone. Tant que ce n'est pas réglé, on ne pourra l'offrir qu'avec les Android », reconnaît Philippe Schnobb.

PARTIE 1: LE RÉSEAU D'AUTOBUS

Dans les coulisses du transport en commun montréalais

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