Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Sursis pour 3500 immigrants d'Haïti et du Zimbabwe

Sursis pour 3500 immigrants d'Haïti et du Zimbabwe

Le gouvernement Trudeau vient de rétablir le moratoire sur le renvoi des ressortissants haïtiens et zimbabwéens. Le ministre fédéral de l'Immigration, John McCallum, a confirmé la décision du gouvernement en milieu d'après-midi lors de la période des questions à la Chambre des communes.

Un texte de Marc Godbout

Ce sursis donnera le temps au gouvernement de clarifier les dossiers.

Le moratoire, qui avait été établi en 2004 et renouvelé jusqu'à l'an dernier, a été levé par le gouvernement conservateur, ce qui aurait pu entraîner l'expulsion de ces 3500 personnes sans statut.

Elles étaient arrivées au Canada d'abord à la suite de la violence et de l'instabilité qui sévissaient dans les deux pays puis après le tremblement de terre de 2010 en Haïti.

La plupart de ces ressortissants avaient vu leur demande d'immigration ou d'asile rejetée, sans qu'ils soient renvoyés dans leur pays d'origine en raison de la situation jugée trop dangereuse.

Le gouvernement précédent avait décrété en décembre dernier que les conditions s'étaient suffisamment améliorées pour qu'ils puissent retourner en Haïti ou au Zimbabwe.

À quelques heures de l'arrivée du premier avion de réfugiés syriens au Canada, et pas plus tard que ce matin, le Comité d'action des personnes sans statut et le Bloc québécois réclamaient un geste du gouvernement fédéral.

« Depuis la levée du moratoire par le gouvernement conservateur, des milliers de personnes vivent un drame, ces gens-là craignent, ces gens-là sont stressés, et leurs enfants tout autant. »

— Serge Bouchereau, Comité d'action des personnes sans statut

INOLTRE SU HUFFPOST

Montréal: 3 824 221

Les villes les plus populeuses au pays

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.