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La torture est toujours couramment utilisée en Chine, dit Amnistie internationale

La torture couramment utilisée en Chine
Keri Oberly

PÉKIN — La torture est toujours couramment utilisée en Chine pour forcer les suspects à passer aux aveux, a dénoncé jeudi Amnistie internationale, et ce même si Pékin s'est engagée publiquement à éradiquer cette pratique.

Le nouveau rapport de l'organisation humanitaire a été rendu public quelques jours seulement avant qu'une agence onusienne ne se réunisse à Genève pour étudier les progrès de la Chine en la matière.

Les conclusions d'Amnistie internationale sont similaires à celles publiées en mai par Human Rights Watch.

Amnistie cite notamment l'exemple de l'avocat Yu Wensheng, qui affirme avoir été torturé plus de 200 fois pendant les 99 jours qu'il a passés en détention. M. Yu a été relâché après avoir admis être un «fauteur de troubles».

M. Yu a déclaré que la torture est souvent utilisée pour forcer les criminels à se confesser, mais que les sévices les plus barbares sont réservés aux dissidents politiques, aux militants sociaux et aux membres d'organisations religieuses.

Amnistie affirme dans son rapport que les suspects sont fréquemment battus, enchaînés pour de longues périodes ou encore privés de sommeil, de nourriture ou de soins médicaux.

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s'est contenté de rappeler que la loi interdit le recours à la torture.

L'étagère

Quelques instruments de torture

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