Six candidats se présentaient cette année aux élections fédérales: Stephen Harper, Thomas Mulcair, Elizabeth May, Gilles Duceppe, Justin Trudeau et les cheveux de Justin Trudeau.
Ou du moins, c’est l’impression que nous avons eue à certains moments dans la campagne.
Alors que l’obsession des cheveux de Trudeau peut être attribuable aux conservateurs et à leur publicité dans laquelle ils mentionnent les « beaux cheveux » du nouveau premier ministre, le crédit revient en grande partie à sa coiffeuse Stefania Capovilla.
La styliste a partagé une photo d’elle avec Trudeau le lundi 9 novembre dernier, écrivant dessous: « quand un vieil ami se trouve un nouvel emploi… il a droit à une nouvelle coupe de cheveux ! »
Capovilla a commencé à couper les cheveux de Justin Trudeau en 2008, après que sa mère lui ait recommandé la coiffeuse, rapporte le Globe and Mail.
« Il n’y a jamais vraiment de conversation spécifique autour de ses cheveux. Il me laisse la plupart du temps faire usage de mon jugement », a indiqué Capovilla.
Les Trudeau ne sont d'ailleurs pas les seules élites d’Ottawa à se faire dorloter par la coiffeuse.
Capovilla a aussi coupé les cheveux de l’ancien premier ministre Stephen Harper et des ex-ministres John Baird et Jason Kenney, selon le National Post.
La styliste d’Ottawa a aussi eu la responsabilité de sauver les cheveux du sénateur suspendu Patrick Brazeau après qu’il ait perdu sa fameuse queue de cheval dans le match de boxe qui l’avait opposé à Trudeau en 2012.
« Elle vous donne l’impression qu’elle est très bonne avec les secrets, a indiqué Trudeau au National Post en 2012. Elle fait partie du cercle d’Ottawa. »
Une coupe de cheveux de Capovilla était aussi une tradition pré-budget pour le défunt ministre Jim Flaherty.
« Stefania fait maintenant tellement partie de ma routine pré-budget que je ne me sens presque pas préparé si je n’ai pas cette coupe de cheveux », a écrit Flaherty dans un courriel de 2014.
Quand le ministre conservateur est décédé l’an dernier, Capovilla lui a rendu hommage sur Instagram, indiquant qu’elle était honorée de le considérer comme un ami.
Qu’on soit d’accord avec les politiques libérales ou conservatrices, on peut dire que grâce à Capovilla, ils ont tous de belles chevelures.
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