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La diaspora syrienne de Montréal manifeste contre les bombardements russes

La diaspora syrienne de Montréal manifeste contre les bombardements russes
In this photo taken on Wednesday, Oct. 14, 2015, smoke rises after shelling by the Syrian army in Jobar, Damascus, Syria. Backed by Russian airstrikes, the Syrian army has launched an offensive in central and northwestern regions. (Alexander Kots/Komsomolskaya Pravda via AP) RUSSIA OUT
ASSOCIATED PRESS
In this photo taken on Wednesday, Oct. 14, 2015, smoke rises after shelling by the Syrian army in Jobar, Damascus, Syria. Backed by Russian airstrikes, the Syrian army has launched an offensive in central and northwestern regions. (Alexander Kots/Komsomolskaya Pravda via AP) RUSSIA OUT

MONTRÉAL _ Après Berlin, Londres et Toronto, c'est au tour de la diaspora syrienne de Montréal de manifester samedi après-midi pour dénoncer les bombardements massifs de la Russie en Syrie qui continuent à faire d'innocentes victimes.

La communauté syrienne de Montréal, qui pourrait s'enrichir de nouveaux éléments si les libéraux respectent leur engagement électoral d'accueillir des milliers de réfugiés de ce pays, se rassemblera devant le consulat russe sis sur l'avenue du Musée, au centre-ville.

Un porte-parole du Conseil syrien canadien, Faisal Alazem, estime que la récente intervention militaire russe s'est faite sous le faux prétexte d'attaquer l'État islamique. Pour lui, les bombardements russes visent des groupes qui sont à la fois des opposants à l'État islamique et au régime de Bachar el-Assad, tuant du même souffle des civils innocents dont des femmes, des enfants et des gens qui croient en un système démocratique et pluriel.

Selon lui, la présence russe renforce tout simplement le régime dictatorial d'el-Assad.

M. Alazem rappelle que c'est l'ouest de la Syrie qui se trouve à être le théâtre de toutes les opérations.

La Russie tient à défendre sa base navale, seule ouverture vers la Méditerranée alors que les Iraniens eux ont besoin d'une ouverture vers le Liban pour apporter de l'aide au Hezbollah. Et c'est dans l'ouest qu'auraient lieu les frappes contre ceux qui appuient la démocratie.

M. Alazem a aussi dit qu'il ne rejetait pas d'emblée la décision du nouveau gouvernement Trudeau de ne plus participer aux frappes aériennes contre l'État islamique au Moyen-Orient, compte tenu du caractère très limité de l'intervention canadienne.

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