Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Faucon pèlerin: vers un retrait de la liste des espèces en péril

Faucon pèlerin: vers un retrait de la liste des espèces en péril
Facebook/Les Faucons de l'UdeM

Alors qu'au Canada la liste des espèces animales en péril s'allonge d'année en année, la situation du faucon pèlerin, elle, s'améliore. Et ce, particulièrement dans le Grand Montréal. L'oiseau de proie pourrait être retiré de la liste, une première dans l'histoire faunique du pays.

Un reportage de René Saint-Louis

Depuis 30 ans, le classement du faucon pèlerin est passé de « en voie de disparition » à « menacé », puis simplement à « préoccupant ». Le biologiste responsable du rétablissement des espèces en péril au Service canadien de la faune, François Shaffer, estime que le rétablissement du faucon pèlerin est maintenant généralisé à l'ensemble des provinces canadiennes et même à l'Amérique du Nord.

« Les États-Unis l'ont retiré de leur liste d'espèces en péril en 1999. Il faut savoir aussi qu'ils sont présents dans le Grand Nord canadien. On connaît un peu moins la taille des populations dans le nord par rapport au sud des provinces, mais les populations sont maintenant relativement importantes », dit-il.

La décision finale sera prise en 2017 par le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada, qui revoit tous les 10 ans le statut des espèces protégées par la loi. Avant de prendre sa décision, Ottawa aura en main les résultats du décompte des faucons qui aura lieu en 2016 au Québec, en vertu de la Loi provinciale sur les espèces menacées ou vulnérables. Ce décompte a lieu tous les cinq ans.

Pour voir le graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Un rétablissement très visible dans les cieux montréalais

La remontée spectaculaire du nombre de faucons s'observe particulièrement dans le Grand Montréal, où un nombre record de fauconneaux sont nés cet été. Au moins 25 petits y sont nés et, fait rare, ont tous survécu.

Ce chiffre ne tient pas compte de ceux nés dans des nids trop difficiles d'accès comme ceux des ponts de l'Île-aux-Tourtes, Charles-de-Gaule et Larocque ainsi que sur la tour du stade olympique.