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Des jeunes caquistes proposeront de pénaliser les cégépiens qui mettent trop de temps à finir leur diplôme

Les jeunes caquistes réunis en congrès
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Michael Kempf via Getty Images
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L'éducation postsecondaire sera vraisemblablement au coeur des enjeux discutés par les membres de la Commission relève de la Coalition avenir Québec (CRCAQ) lors du congrès qui a lieu à Victoriaville, samedi et dimanche.

Un texte d'Alexandre Duval

Les membres de la CRCAQ espèrent notamment retenir les jeunes dans la province une fois leurs études terminées. Ils veulent aussi pénaliser les collégiens qui mettraient trop de temps à compléter leur diplôme. Des propositions seront soumises en ce sens au congrès.

« Ceux qui décident de ne pas travailler au Québec pendant les 10 années suivant leur diplomation [pourraient être amenés à] rembourser une partie du coût leur formation », explique le responsable des affaires politiques de la CRCAQ, Samuel Lemire.

Il soutient aussi que les jeunes de la CAQ pourraient se doter d'une position afin de faire payer davantage les étudiants qui tergiversent trop longtemps au cégep. Par ailleurs, la CRCAQ souhaite mettre davantage en valeur les programmes dans les cégeps régionaux afin d'éviter que les établissements collégiaux des grandes villes ne leur fassent trop d'ombre.

Le responsable des affaires politiques de la Commission relève de la CAQ, Samuel LemireLe responsable des affaires politiques de la Commission relève de la CAQ, Samuel Lemire Photo : Samuel Lemire/Facebook

Outre l'éducation, des discussions au sujet de la question constitutionnelle au Québec sont au menu pour la fin de semaine. Samuel Lemire affirme que la CRCAQ soumettra une proposition à ses membres afin que le Québec se dote d'une constitution qui lui serait propre.

Interrogé à savoir comment les jeunes caquistes réagissent au repositionnement récent de leur parti comme nationaliste, Samuel Lemire a soutenu qu'il était nécessaire pour la CAQ d'offrir une alternative aux Québécois, qui ne soit ni celle du Parti québécois, ni celle du Parti libéral du Québec.

« Ce qu'on veut, c'est vraiment avoir une troisième voie qui va permettre de rassembler les Québécois, d'affirmer que nous sommes nationalistes, que la langue, la culture, la solidarité, ce sont des choses qui sont très importantes pour une majorité de Québécois. »

« Il faut avoir les moyens de nos ambitions pour pouvoir nous distinguer [...] C'est exactement ce que François Legault propose. »

— Samuel Lemire

Des discussions au sujet de l'environnement auront également lieu à l'occasion de ce congrès.

François Legault de passage

Le chef de la CAQ, François Legault, prononcera une allocution devant les jeunes de son parti dimanche matin, tout juste avant la fin du congrès. Tout au long de la fin de semaine, quelques députés de la formation politique seront présents.

Des conférenciers viendront aussi s'adresser aux jeunes militants caquistes. Parmi ceux-ci, on compte l'animateur radio Éric Duhaime, l'auteure Tania Longpré, le chroniqueur Mario Asselin et le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, Antoine Côté.

Plus tôt cet été, les jeunes libéraux ont également tenu leur congrès dans la région. Ils étaient rassemblés à Shawinigan.

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