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Élections fédérales 2015 / Crise des réfugiés: Harper est «sans coeur», selon Thomas Mulcair

Crise des réfugiés: Harper est «sans coeur», selon Mulcair

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, est passé à l'attaque à l'égard de son rival conservateur Stephen Harper, qu'il a accusé d'être "sans coeur" devant l'ampleur de la crise humanitaire des réfugiés syriens.

"Les offres d'aide fusent de partout, mais Stephen Harper fait la sourde oreille", a-t-il affirmé, mardi, lors d'un discours prononcé devant des militants réunis au Club Soda, à Montréal.

Il s'agit d'un changement de ton de M. Mulcair vis-à-vis ses adversaires.

Depuis la diffusion des images d'un petit Syrien noyé sur une plage, le chef néo-démocrate répétait qu'il voulait tendre la main au gouvernement afin d'accélérer et accueillir davantage de gens en provenance de ce pays déchiré par la guerre civile.

"Stephen Harper vit-il sur la même planète que nous? Vit-il dans le même pays que nous?" a lancé le chef du NPD.

Au cours de son discours d'une vingtaine de minutes, M. Mulcair, dont le parti jouit d'une mince avance dans plusieurs sondages, s'est de nouveau présenté comme le candidat du "changement" capable de se "débarrasser, une fois pour toutes" des conservateurs.

Il a ainsi continué à s'en prendre au gouvernement Harper, le qualifiant de "cynique, cachotier, sans coeur et sans vision".

Avant son arrêt dans la circonscription de Laurier-Sainte-Marie, le chef du NPD a amorcé sa journée à Dorval, devant l'avion qui lui servira à se déplacer à travers le pays d'ici au scrutin du 19 octobre.

Sur une piste d'atterrissage, M. Mulcair a entre autres promis de stimuler l'innovation et la fabrication dans le secteur aérospatial, délaissé par Ottawa depuis les 10 dernières années, à son avis.

Le NPD promet, entre autres, de créer un fonds pour aider les PME qui oeuvrent dans ce secteur.

M. Mulcair a assuré qu'il fournira, "en temps et lieu", les calculs pour les coûts de toutes ses promesses. Il maintient qu'il réussira à livrer tout ça tout en équilibrant un premier budget néo-démocrate.

Par ailleurs, M. Mulcair a, encore une fois, écarté toute possibilité d'un gouvernement de coalition avec les libéraux, après le vote du 19 octobre. Il a rappelé qu'en 2008, les libéraux n'ont plus voulu de l'entente que Stéphane Dion et Jack Layton, à l'époque, avaient conclue pour déloger Stephen Harper. Il a ainsi laissé entendre qu'il ne peut pas leur faire à nouveau confiance.

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