Huit des dix membres de l'exécutif de l'Association libérale fédérale de la circonscription de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont remis leur démission à Port-Daniel-Gascons, lundi soir, pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un manque de transparence du Parti libéral du Canada (PLC).
L'exécutif démissionnaire s'oppose au choix de la candidate Diane Lebouthillier, qu'ils accusent de fermer les yeux sur d'importants enjeux régionaux, dont celui du chemin de fer.
Les tensions dans la maison libérale se faisaient sentir depuis l'hiver dernier. Le secrétaire et vice-président de l'Association libérale fédérale de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Tony Langlois, disait alors avoir été écarté de l'investiture par les hautes instances du parti.
Selon lui, ils ont préféré couronner la préfète de la MRC du Rocher-Percé, Diane Lebouthillier. Il dénonce désormais « l'opacité douteuse » du PLC.
L'ex-président de l'association, Yoan Méthot-Bernatchez, qui a également démissionné lundi, dit pour sa part avoir été muselé.
Appui au NPD
Les membres démissionnaires se rallient désormais au député sortant du Nouveau Parti démocratique (NPD), Philip Toone, qui était présent à la réunion lundi soir.
Lundi matin, Diane Lebouthillier affirmait que sa campagne était bien lancée et ignorait tout ce qui se tramait au sein de l'Association libérale et de ce lourd pavé qui allait être lancé dans la mare en début de campagne.
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