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Galaxie aux Francos: Frénésie rock, distorsions et plaisir pur

Galaxie aux Francos: Frénésie rock, distorsions et plaisir pur

Ça jasait fort jeudi soir au Club Soda. Les spectateurs, visiblement excités, attendaient avec une impatience palpable le début du spectacle de Lubik, mais surtout de Galaxie. Avec raison, puisque c'est une soirée follement rock qui allait être présentée dans le cadre des FrancoFolies!

Lubik

À 19h, le Club Soda se remplissait toujours tranquillement dans l'attente du plat de résistance de la soirée. Pour nous mettre en appétit, Lubik est monté sur scène. «Salut les Francoooos!» a lancé Alexandre Picard (voix, guitare, claviers, percussions ) à la foule. «On a fait 800 kilomètres pis fumé ben des joints pour être ici!»

À la salle hilare, le groupe directement d'Abitibi-Témiscamingue - composé également de Christian Frenette (guitare, claviers, voix, basse), Jean-Sébastien Trudel Langevin (basse, claviers, percussions, bouzouki, voix) et Michaël Neault (batterie, voix, percussions) - a poussé la note avec générosité. Énergiques, les gars ont présenté les pièces de leur premier album sorti en novembre dernier, Jusqu'au boutte.

Signes de devil, cris de joie, intensité... Tout ça a explosé sous les chansons tapageuses et somme toute plutôt simples de Lubik. Laisse-toé aller, Jusqu'au Boutte, Couscous: à l'écoute, plutôt facile de comprendre le choix de la première partie. Affichant une familiarité très évidente avec Galaxie, en plus de partager le don d'entraîner la foule dans sa folie - il fallait voir les spectateurs agiter les mains et sauter sur commande -, Lubik gagnerait toutefois à développer ses créations pour mieux trouver son son.

Un groupe qu'on garde en tête, c'est clair. Bref, une bonne mise en bouche mais allez, le public était prêt à passer aux choses sérieuses.

Galaxie

La bière et les divers cocktails coulaient à flots en attendant Galaxie. Après une petite entracte, la formation est enfin apparue sur scène en balaçant l'excellente Tank, très vite suivie de Baron. Comme un rappel du titre du quatrième album, des danseurs Zulu en projection ont fait lever le party bien comme il faut.

«Oh my god, oh my god, oh my god! Oh que vous êtes beaux mesdames et messieurs!» a lancé Olivier Langevin, le leader du groupe. Loin d'être le seul point d'attraction de Galaxie, le chanteur était accompagné de ses fidèles acolytes Fred Fortin, Pierre Fortin et François Lafontaine. Un groupe qu'on pourrait être tenté de qualifier de super-groupe tellement tous les musiciens se sont bien illustrés en solo ou avec différents artistes d'envergure.

Mais peu importe: jeudi soir, l'ambiance était au gros fun noir. Le public n'a pas déchanté à travers les solides Dragon, Zulu, Robot lynx, Interstice... Malgré sa maîtrise impressionnante de tous les aspects du spectacle, Galaxie a le tour de rester dans le léger, de ne pas évacuer le plaisir un peu trash qui va avec sa musique électro-rock. C'est de voir Langevin éclater de rire, Lafontaine jouer avec le micro pour imiter la voix d'un robot ou le plaisir pur de cette gang de talents sur scène pour confirmer un fait bien clair: Galaxie fait partie des grands du Québec.

Pas eu la chance de le voir ou envie de renouveler l'expérience? Galaxie sera en première partie de Rolling Stones le 15 juillet prochain au Festival d'été de Québec.

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