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Gregory Charles sera à New York de façon permanente en 2017

Gregory Charles à New York de façon permanente à l'hiver 2017
Radio-Canada.ca

Le musicien et entrepreneur québécois Gregory Charles est de retour de New York avec plusieurs ententes en poche, dont une qui lui permettra de s'y établir pour de bon en 2017.

En entrevue mardi pour faire le bilan de son aventure de cinq semaines aux États-Unis, Gregory Charles a annoncé qu'il avait reçu non pas une, mais plusieurs offres.

Il effectuera d'abord l'hiver prochain une première tournée asiatique qui l'amènera dans plusieurs villes de Chine. Puis il partira pour la côte Ouest américaine à l'automne 2016.

«On a profité d'une entente déjà existante entre des producteurs de Broadway et des promoteurs chinois. On a suffisamment impressionné pour que les producteurs fassent avec nous ce qu'ils font avec des productions comme Chicago ou Jersey Boys [en Chine].»

Ce n'est qu'à l'hiver 2017 qu'il s'installera de façon permanente à New York.

«Ça découle directement du "showcase". C'est ce qu'on est allé faire pendant cinq semaines, en ne sachant pas ce que ça allait donner. Le résultat : on semble nous dire qu'on a la note de passage et qu'on peut continuer.»

Le principal intéressé ne souhaite toutefois pas en dire davantage sur la nature de l'entente.

Des millions plus tard, Gregory Charles ne regrette pas New York

Gregory Charles a installé son théâtre mobile, le Qube, sur les rives du fleuve Hudson au début avril. Son équipe comptait à New York une centaine de personnes. Cette aventure dans l'une des villes les plus onéreuses au monde lui a coûté plusieurs millions de dollars.

Si l'emplacement du Pier 97 était par ailleurs loin d'être idéal, il n'a aucun regret.

« Le quai est à 4 ou 5 rues de Times Square, ce qui est bon. Mais il est aussi de l'autre côté d'une autoroute qui est en réparation. Ce n'était peut-être pas optimal, mais c'est ce que ça prenait et c'est ce qui était possible. Nous, on a fait le maximum avec ce qu'on avait. »

Gregory Charles avoue qu'il n'a pas été simple de se démarquer des centaines d'autres propositions de divertissement qui s'offrent aux New-yorkais et aux touristes chaque soir.

Et sur le plan des coûts de production, New York demeure dans une classe à part.

« Par exemple, les spectacles Le fantôme de l'opéra ou Chicago, qui existent depuis des années, dépensent entre 250 000 $ et 275 000 $ par semaine en publicité. Sur cinq semaines, ça fait déjà 1,5 million $. »

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