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Gala des Jutra 2015 : les potins du tapis rouge (PHOTOS)

17e Gala des Jutra : les potins du tapis rouge

Tous les observateurs concédaient d’avance que la 17e Soirée des Jutra verrait triompher Mommy dans plusieurs catégories, mais la dernière année cinématographique n’a pas été seulement celle du dernier-né de Xavier Dolan. 1987, Tu dors Nicole, Tom à la ferme, 3 histoires d’Indiens, La petite reine, Miraculum, et plusieurs autres productions ont touché le cœur du public en 2014 et ont réussi à se faufiler dans la liste des finalistes.

Dimanche, les artistes et artisans du septième art d’ici ont défilé sur le tapis rouge déroulé à la Société des arts technologiques (SAT), juste avant d’aller prendre place dans la salle, au Monument-National, juste en face, pour leur grande célébration annuelle. Voici ce que quelques-uns d’entre eux avaient à nous dire, à quelques minutes du début de la fête.

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On s’arrachait Xavier Dolan de toutes parts quelques minutes avant que le jeune cinéaste ne reçoive, directement sur le tapis rouge, le prix du Billet d’or Cinéplex pour le film ayant généré le plus d’entrées au box-office dans la dernière année. Le Huffington Post Québec a tout juste eu le temps de lui lancer une blague avant que son attachée de presse ne l’attrape par le bras pour l’entraîner devant les caméras. Lui qui a récemment confié à Tout le monde en parle s’être replongé dans la série Diva, nous lui avons demandé s’il avait l’intention, ensuite, de visionner Tribu.com, qui était en quelque sorte la deuxième partie des aventures de quelques personnages de Diva, et qui mettait en vedette Caroline Néron. «C’est la suite logique!», a répondu le garçon, sourire aux lèvres.

Antoine Olivier Pilon, l’un des acteurs fétiches de Xavier et étoile masculine de Mommy, a avoué avoir l’impression que le public le perçoit différemment depuis qu’il a personnifié Steve, jeune homme à la santé mentale fragile, dans ce dernier long-métrage, lui qui avait auparavant surtout joué dans des projets destinés aux adolescents, comme le film Pee Wee 3D ou le téléroman Subito Texto. «Avec ce personnage, j’ai réussi à me dé-catégoriser de ce que je faisais avant, a-t-il expliqué. Je pense que les gens me voient un peu moins comme un enfant, ils voient une autre facette de ce que je peux faire.» Antoine Olivier a précisé avoir quelques contrats sur sa table de chevet pour les mois à venir, mais ne pouvait annoncer de quoi il s’agit. Il a néanmoins consenti à dévoiler que, s’il restera de la distribution de Mémoires vives, à Radio-Canada, il devra quitter Subito Texto, pour des raisons de conflits d’horaire.

Laurence Leboeuf, en nomination dans la catégorie Meilleure actrice pour sa performance dans La petite reine, disait ne pas trop s’en faire devant la perspective d’une éventuelle victoire… ou d’une éventuelle défaite. «J’essaie de ne pas trop y penser, a-t-elle déclaré en riant nerveusement. Je pense que tout le monde le mérite! Les récompenses, c’est toujours flatteur, c’est toujours un honneur, mais je me sens déjà comme si j’avais gagné. C’est sûr que ça fait plaisir, mais pas à tout prix. Si les gens ont été voir le film et l’ont aimé, c’est déjà énorme.»

Laurence enregistre présentement la nouvelle série Marche à l’ombre, destinée à la chaîne Super Écran, et qu’on pourra apprécier en octobre prochain. Sous la réalisation de Francis Leclerc, elle interprète Rachel, une intervenante en criminologie oeuvrant dans une maison de transition. «Rachel est bonne dans ce qu’elle fait et, en même temps, elle a une vie assez trouble», a laissé planer Laurence. Le scénario de Marche à l’ombre est signé Ian Lauzon, en collaboration avec Ludovic Huot et Catherine Léger, et Laurence donne notamment la réplique à Ève Duranceau, Jean-Carl Boucher, Gildor Roy, Didier Lucien et Guy Thauvette. «C’est la première fois que je travaille avec Francis Leclerc, et j’espère que ce sera pour longtemps. Il n’a pas de bon sens! Il est magique!», a noté Laurence, visiblement excitée.

Mélanie Pilon, qui incarnait la rivale du personnage de Laurence Leboeuf dans La petite reine, a affirmé que ce dernier tournage avait été «toute une expérience». Apprivoiser les mimiques d’une cycliste n’a pas été de tout repos pour elle. «On s’est entraînées pendant 5 ou 6 mois pour le film, à la sueur de notre front, pendant quatre ou cinq jours par semaine, a raconté la comédienne en riant. On finissait notre entraînement et on était presque en larmes, tellement on se dépassait! On avait peu de temps pour s’adapter et avoir l’air de vraies cyclistes, prendre de la masse musculaire, et être crédibles sur un vélo. C’était important d’apprendre à rouler en peloton. C’a été très marquant, toute la préparation physique qui venait avec ça.»

Marilyn Castonguay était venue au Gala des Jutra pour appuyer ses collègues du film L’ange gardien, Guy Nadon et Patrick Hivon, respectivement en nomination sous les bannières du Meilleur acteur et du Meilleur acteur de soutien. «Je suis vraiment très fière d’eux et fière de notre film, s’est réjouie celle qui, en 2014, était aussi de l’équipe de Miraculum, de Podz. C’est toujours difficile en général pour le cinéma québécois, mais L’ange gardien a obtenu un succès d’estime incroyable, je m’en fais parler sans arrêt. Nous, on a touché ceux qu’on avait à toucher et on en est très heureux.» Marilyn a mentionné avoir beaucoup de théâtre à son agenda dans les prochaines semaines.

Jean-Carl Boucher, en lice en tant que Meilleur acteur pour 1987, qu’il portait sur ses épaules, contre Walter Borden (Mr.Peabody), Guy Nadon (L’ange gardien), Antoine Olivier Pilon (Mommy) et Patrice Robitaille (La petite reine), n’a pas l’impression que l’incroyable attention médiatique accordée à Mommy lors de sa sortie, en septembre, a fait de l’ombre à 1987, qui était encore à l’affiche à ce moment. La suite de 1981 a de toute façon fort bien tiré son épingle du jeu en bout de piste. «Moi, je trouve ça bon, parce que ça prouve que c’a été une bonne année en tout, a-t-il observé. Il y a eu de très bons films cette année. Et je suis content que le nôtre fasse partie de ça, quitte à ce que ça ne soit pas le film de l’année. C’a été le film de l’été, donc on est heureux. 1987 a fait du bien aux gens, on le sent, et ça fait plaisir.» Jean-Carl Boucher n’était pas encore en mesure de confirmer s’il reprendra son rôle de Ricardo dans 1991, que Ricardo Trogi écrit présentement. On suppose que oui, mais le principal intéressé n’a pas voulu s’avancer à ce sujet. «Ce sera Guy Nadon qui va le jouer dans le prochain, a blagué Jean-Carl. Sans farces, je le ferais avec grand enthousiasme.» Jean-Carl se glissera dans la peau d’un ex-détenu dans Marche à l’ombre, entre autres avec Laurence Leboeuf, et sera sur les planches du Théâtre du Rideau Vert à compter du 24 mars dans la pièce Intouchables.

Evelyne Brochu a l’impression de vivre un rêve à chaque fois qu’elle est invitée aux Jutra ou dans tout autre événement de même nature. «J’ai toujours été une grande amoureuse du cinéma québécois, a soufflé la finaliste dans la section Meilleure actrice de soutien pour le boulot accompli dans Tom à la ferme. Pour moi, d’être conviée à le célébrer, c’est un honneur à chaque fois. C’est comme un velours. Je m’abandonne à la douceur du velours! (rires) Mon rêve était d’abord d’être une actrice et de travailler. Ce genre de soirée, pour moi, c’est comme par-delà le rêve!» Evelyne s’illustre énormément dans la langue de Shakespeare par les temps qui courent. Elle s’apprête déjà à tourner la deuxième saison de X Company, alors que la série vient tout juste de prendre l’antenne à CBC ; elle s’envolera pour ce faire vers Budapest, en juillet, pour quatre mois, et est toujours de l’aventure Orphan Black, diffusée dans 172 pays. Elle a d’ailleurs complété le tournage du troisième volet d’Orphan Black tôt dimanche, à 5 heures du matin! Elle se rendra aussi prochainement à Matagami pour y tourner un film québécois, en co-production avec la Suisse, dont elle doit pour l’instant taire l’identité du réalisateur et des autres acteurs. «C’est quelque chose que je n’ai jamais fait», a-t-elle seulement consenti à révéler.

Deux jeunes têtes blondes ont traversé le tapis rouge juste avant que celui-ci ne se vide complètement : Ludivine et Godefroy Reding. La jeune femme prête ses traits à la fille de Rémi Pierre Paquin dans La théorie du K.O, qui reviendra à Radio-Canada l’automne prochain, tandis que son petit frère s’est distingué dans Tu dors Nicole ; il y interprétait le garçonnet à la voix grave. Ludivine apparaîtra aux côtés de Patrick Huard, Antoine Bertrand et Guy Jodoin dans Ego Trip, de Benoît Pelletier, qui sortira dans les cinémas le 21 juin prochain. On avait peine à croire que le menu Godefroy célébrera ses 15 ans en septembre 2015 et que son aînée, elle, accuse déjà 18 ans bien sonnés, tant les deux adolescents ont une silhouette délicate.

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Tapis rouge de la soirée des Jutra 2015

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