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Élections fédérales: Mélanie Joly, candidate à l'investiture dans Ahuntsic-Cartierville, se défend d'alimenter le cynisme

Mélanie Joly se défend d'alimenter le cynisme

Mélanie Joly, qui avait rejeté toute offre d’implication politique pendant des mois, a annoncé mardi qu'elle briguait l'investiture libérale d'Ahuntsic-Cartierville. Elle se défend toutefois de s’être servie de son passage au municipal comme d’un tremplin pour le fédéral.

« Je me relance [en politique], je ne vois pas comment je peux alimenter le cynisme », se défend-t-elle, en réaction à l’éditorial de Paul Journet dans La Presse. « Les gens qui crient au cynisme l’alimentent eux-mêmes. »

Pourtant, en 2013, la fondatrice du Vrai changement pour Montréal avait promis qu’elle resterait dans la métropole. Depuis, elle dit travailler dans l’ombre pour rétablir les finances et assurer une saine gestion du parti.

« Je me suis présentée pour gagner. À part une victoire morale, je n’ai aucune fonction [dans l’administration montréalaise] et aucune élection partielle ne m’a permis de me faire élire. J’ai décidé de retourner dans l’action. »

Elle a légué la direction du Vrai changement à la conseillère Lorraine Pagé en septembre dernier, puis a lancé son premier livre, Changer les règles du jeu. Ce n’est qu’après Noël qu’elle aurait pris le temps de réfléchir à ses possibilités futures au sein du Parti libéral du Canada (PLC).

De Montréal à Ottawa

Mélanie Joly a travaillé pour Justin Trudeau lors de la course à la direction du PLC en 2013 et plusieurs, dont son frère Alexandre, croyaient qu’elle attendrait en 2015 pour se lancer en politique.

Si son « inexpérience politique » était un atout au municipal, à l’automne 2013, elle croit avoir su bâtir une organisation qui s’est démarquée pendant la campagne. D’une inconnue – Mélanie qui? – la candidate à la mairie s’était classée deuxième derrière Denis Coderre.

Se définissant comme une Montréalaise avant d’être une Canadienne ou une Québécoise, elle veut une fois de plus bâtir une équipe sur laquelle elle pourra compter et présenter 12 enjeux locaux pour la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville.

Ses idées? Revitaliser la rue Chabanel pour qu’elle devienne un pôle économique important et investir dans les transports en commun, notamment pour le prolongement de la ligne orange du métro de Montréal.

Libérale

Mélanie Joly répète qu’elle n’est pas encore candidate dans Ahuntsic-Cartierville. Néanmoins, elle défend son chef, accusé par ses détracteurs de n’être qu’une coquille vide.

« M. Trudeau incarne un leadership nouveau, il croit à la participation citoyenne. Je suis convaincue qu’il présentera un très bon programme », répond Mélanie Joly.

Si elle est choisie pour représenter la circonscription, toutefois, une bataille féroce est à prévoir contre Maria Mourani, du Nouveau Parti démocratique, pour laquelle elle dit avoir beaucoup de respect.

Mais le « vrai changement pour le Canada », selon elle, serait de déloger le gouvernement Harper. « C’est le temps de tourner la page sur un chapitre assez préoccupant pour la politique fédérale. »

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