QUÉBEC - Le gouvernement n'entend pas refiler une nouvelle taxe aux citoyens, a assuré le premier ministre Philippe Couillard, mardi.
Mais le gouvernement acceptera de négocier avec la Ville de Montréal si elle souhaite prélever une taxe sur les propriétés construites à proximité d'un service de transport collectif, a précisé le premier ministre, en point de presse.
M. Couillard a corrigé les propos de son ministre des Transports, Robert Poëti, qui dans une entrevue à Radio-Canada avait défendu l'idée de financer l'exploitation et le développement des transports collectifs avec une taxe sur les propriétés construites à proximité d'une station de métro ou d'un train de banlieue.
Or, il n'est pas dans l'intention du gouvernement de proposer une nouvelle taxe, a insisté le premier ministre. Mais cela ne signifie pas que le dossier est clos puisque la Ville de Montréal pourrait demander d'élargir son champ fiscal dans le cadre de ses négociations avec le gouvernement du Québec.
Dans cette éventualité, la proposition «sera négociée», a indiqué M. Couillard. La veille en soirée, devant le tollé causé par ses propos, le ministre Poëti avait fait volte-face affirmant qu'aucune nouvelle taxe n'était sur la table à dessin du gouvernement.
Le reportage de Radio-Canada à l'origine de la nouvelle:
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