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Météo: l'indice de refroidissement éolien est «sensationnaliste», selon l'ombudsman de Radio-Canada

Trop sensationnaliste, le «facteur vent» des bulletins météo
CAMBRIDGE, MA - FEBRUARY 15: Simone Chuda, of Cambridge, worked to remove snow from the sidewalks in front of her home on Sunday afternoon, February 15, 2015. 'There's just now place to put it,' she said as she looked around at all there was yet to shovel. Yet another storm socked Eastern Massachusetts on Valentines Day, February 14 and into February 15, 2015 dropping up to 2 feet of snow in some parts on top of already unmanageable piles of snow. (Photo by Dina Rudick/The Boston Globe via Getty Images)
Boston Globe via Getty Images
CAMBRIDGE, MA - FEBRUARY 15: Simone Chuda, of Cambridge, worked to remove snow from the sidewalks in front of her home on Sunday afternoon, February 15, 2015. 'There's just now place to put it,' she said as she looked around at all there was yet to shovel. Yet another storm socked Eastern Massachusetts on Valentines Day, February 14 and into February 15, 2015 dropping up to 2 feet of snow in some parts on top of already unmanageable piles of snow. (Photo by Dina Rudick/The Boston Globe via Getty Images)

L’ombudsman de Radio-Canada, Pierre Tourangeau, est d’avis que l’indice de refroidissement éolien dans les segments météo est une «utilisation fautive ou sensationnaliste» qui «n’est pas sans conséquences».

Il donne donc raison à Michel Brunelle, un auditeur qui se plaint depuis des années de l’inexactitude des bulletins météorologiques. Selon lui, la « température ressentie » ne s’applique qu’à la peau nue exposée au vent, donc à une infime partie du corps. Il est donc erroné de se fier sur le « facteur vent » pour déterminer le temps qu’il fera.

M. Brunelle a repéré les cas de désinformation dans les bulletins de météo et reportages de Radio-Canada depuis les trois derniers hivers.

« On est en train de créer une immense légende urbaine, d’intoxiquer tout le monde. Venant des ondes publiques, c’est inacceptable, pour dire le moins », peut-on lire dans sa plus récente plainte qui date du 2 février dernier.

« Le refroidissement éolien et le facteur humidex sont des créations nées de l'inflation des moyens utilisés par les médias afin de captiver leur auditoire. Il est bien plus impressionnant et marquant de dire: "il faisait -34°C avec le vent" que "il faisait -20°C avec un vent de 40 km/h" », a convenu Pierre Tourangeau dans sa révision de la plainte.

« Parlez-en aux exploitants de stations de ski, qui voient leur achalandage diminuer par temps froid. Ils n’ont pas besoin qu’on décourage leur clientèle en lui annonçant qu’il va faire -40 alors que c’est faux. »

L’information serait donc « présentée de façon à dramatiser la réalité pour attirer l'attention de l'auditeur », ce qui enfreint les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada. Il dit ne viser personne en particulier, mais constate que les utilisations fautives sont répandues et régulières au sein de la société d’État.

Cliquez ici pour consulter la révision intégrale.

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