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Les Seahawks deviendront-ils les premiers à défendre leur titre en 10 ans?

Les Seahawks parviendront-ils à répéter l'exploit?
Seattle Seahawks head coach Pete Carroll and quarterback Russell Wilson celebrate after a 43-8 victory against the Denver Broncos in Super Bowl XLVIII at MetLife Stadium in East Rutherford, N.J., on Sunday, Feb. 2, 2014. (Tony Overman/The Olympian/MCT via Getty Images)
The Olympian via Getty Images
Seattle Seahawks head coach Pete Carroll and quarterback Russell Wilson celebrate after a 43-8 victory against the Denver Broncos in Super Bowl XLVIII at MetLife Stadium in East Rutherford, N.J., on Sunday, Feb. 2, 2014. (Tony Overman/The Olympian/MCT via Getty Images)

PHOENIX, États-Unis - Il y a un an, Pete Carroll était au podium dans un hôtel de New York, moins de 12 heures après la victoire de ses Seahawks de Seattle contre les Broncos de Denver au Super Bowl. Il a parlé de ce qui allait maintenant se produire.

«La première réunion que nous aurons, a-t-il dit, aura lieu demain.»

Ça semblait un peu exagéré, même de la part du très enthousiaste entraîneur. Quelques instants plus tard, il a insisté: «On a vraiment la tête tournée vers l'avenir et nous ne penserons pas très longtemps à ce qui vient d'arriver. On ne va pas se laisser déranger par cela».

Finalement, il savait de quoi il parlait. Reportez-vous maintenant à ce dimanche, quand les Seahawks de Carroll affonteront les Patriots de la Nouvelle-Angleterre de Bill Belichick au Super Bowl avec l'occasion d'accomplir quelque chose qui semble hors d'atteinte de nos jours dans la NFL: remporter un deuxième titre consécutif.

«La partie difficile, c'est d'en gagner un. D'en gagner deux ne se produit plus maintenant», a déclaré le quart des Pats Tom Brady, qui en a gagné deux d'affilée il y a 10 ans. Cette disette de 10 ans est la plus longue séquence sans titres consécutifs dans la NFL en près d'un demi-siècle de Super Bowls.

«La ligue est construite pour la parité. La façon dont le repêchage fonctionne, la façon dont le calendrier est bâti, le plafond salarial: tout cela est en place pour tenter de niveler le plateau, a ajouté Brady. C'est difficile d'atteindre le Super Bowl. C'est difficile de le gagner. C'est assurément difficile de le gagner deux fois d'affilée.»

Cela ne s'est produit que huit fois dans l'histoire du circuit, mais l'exploit avait l'habitude d'être répétée de façon plutôt régulière. Les deux premiers matchs du Super Bowl — qui ne portait pas ce nom à l'époque — ont été remportés par les Packers de Green Bay.

Puis, les Dolphins de Miami en ont gagné deux consécutifs cinq ans plus tard, suivis des Steelers de Pittsburgh — qui l'ont fait deux fois —, des 49ers de San Francisco, des Cowboys de Dallas, des Broncos et des Pats.

«Le plus difficile quand vous voulez défendre votre titre est de ne pas penser à cela, a expliqué le quart des Seahawks Russell Wilson, qui pourrait devenir le premier quart à gagner deux Super Bowls à ses trois premières campagnes. Il faut plutôt penser à comment se rendre au Super Bowl de façon générale.»

En plus de tous les facteurs énumérés par Brady, d'autres pèsent dans la balance. Les champions du Super Bowl ont une plus courte saison morte. Les équipes qui connaissent du succès perdent des joueurs et des entraîneurs — les Seahawks ont perdu leur meilleur receveur, Golden Tate, et un excellent joueur de ligne défensive en Red Bryant à l'autonomie, par exemple. Et parfois, les champions ont des vétérans qui se sentent satisfaits de cette récente victoire.

Mais la saison dernière, les Seahawks comptaient sur la quatrième plus jeune formation à avoir remporté le Super Bowl, avec une moyenne d'âge de 26 ans et 175 jours, selon STATS. Les Steelers de 1975 sont les plus jeunes champions et ils ont répété l'exploit un an plus tard.

«C'est toujours difficile d'égaler ce niveau d'intensité contre tous vos adversaires, surtout après avoir gagné un Super Bowl, a déclaré le membre du Temple de la renommée Michael Irvin, receveur des Cowboys de Dallas lors de leurs conquêtes de 1993 et 1994. Après avoir gagné le Super Bowl, vous devez en jouer 16 autres la saison suivante avant d'accéder aux séries et de retourner au match ultime. C'est difficile.»

Comme pour prouver ce point d'Irvin, les Seahawks n'ont pas connu un bon début de campagne.

«On ressentait la pression dès le début de la saison, a déclaré l'ailier défensif Cliff Avril, mais on a fini par l'oublier. (...) Et je pense que c'est ce qui nous a permis de nous retrouver ici: de ne pas y penser.»

À la mi-octobre, les Seahawks avaient un dossier de 3-3, puis de 6-4 après une défaite à Kansas City à la mi-novembre. C'est à ce moment que Carroll a convoqué une douzaine de joueurs pour une réunion, question d'évacuer la pression.

«Ça a eu un grand impact pour nous de tous se retrouver dans cette pièce et d'ouvertement donner notre opinion sur l'équipe, a raconté le receveur Doug Baldwin. J'ai trouvé que ça avait été essentiel pour la progression de notre club.»

C'est aussi à ce moment que le secondeur Bobby Wagner est revenu au jeu. Les Seahawks n'ont pas perdu depuis.

«Ils ont dominé l'Association Nationale depuis deux ans, alors nous jouerons contre la meilleure équipe», a noté le demi de sûreté des Patriots Devin McCourty.

Mais, comme il l'a fait remarqué, les Pats n'ont pas besoin de tenter d'empêcher les Seahawks de remporter un deuxième titre consécutif pour se motiver.

«Ce qu'ils ont fait l'an dernier ne compte plus. Mais si on les arrête, ça fera une histoire amusante à raconter.»

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