Alors qu'on s'attendait à entendre aujourd'hui le témoignage des deux autres policiers qui sont intervenus auprès de l'itinérant Alain Magloire, abattu par balles le 3 février 2014, rien n'est moins sûr.
Un texte de Isabelle Richer
Le rythme des témoignages est si lent et les pauses si longues que le coroner a déjà prévu de prolonger les audiences pendant la semaine du 9 mars, mais aussi plus tard au printemps.
Les avocats tentent présentement de trouver un moment qui leur convienne à tous, en avril, en mai ou en juin.
Par ailleurs, les avocats qui représentent la famille d'Alain Magloire souhaitent avoir accès aux dossiers disciplinaires et déontologiques d'un ou plusieurs policiers impliqués dans l'intervention, mais le SPVM et la Fraternité des policiers et policières de Montréal s'y opposent.
Un débat juridique devrait avoir lieu au début de la semaine prochaine à moins que les avocats ne parviennent à s'entendre sur cette question.