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Le magazine «Elle» France s'excuse pour la polémique après son entrevue d'une jeune néo-nazie

Les excuses de «Elle» France pour son entrevue d'une néo-nazie ukrainienne
Lhadon profiled in the 01/17/09 edition of Franceâs Elle Magazine
SFTHQ/Flickr
Lhadon profiled in the 01/17/09 edition of Franceâs Elle Magazine

Le magazine Elle n'en est plus à sa première polémique. Après la publication d'un article jugé raciste en janvier 2012, le mensuel féminin est aujourd'hui au cœur d'une nouvelle controverse, à cause de la publication de la photo pleine page assortie d'une entrevue d'une néo-nazie, présentée comme une jeune ukrainienne anti-séparatiste.

Dans un reportage daté du 14 novembre dernier et intitulé «Les femmes ukrainiennes s'engagent», le magazine français partait à la rencontre de Sveta, une jeune fille de 19 ans. Présentée par les journalistes comme une combattante ukrainienne anti-séparatiste, son vrai visage s'est avéré tout autre. La jeune femme est en réalité une activiste néo-nazie dans son pays.

Pour les internautes, qui ont découvert des photos d'elle sur Internet reproduisant le salut nazi, cette erreur de la part du magazine Elle ne passe pas:

Face aux nombreuses réactions des internautes sur les réseaux sociaux, Elle n'a eu d'autre choix que de s'excuser dans un communiqué de presse le 30 décembre: "La rédaction de Elle ainsi que les deux journalistes ayant réalisé le reportage ont été choqués d'apprendre, a posteriori, le véritable profil idéologique de cette jeune femme, et condamnent bien entendu toute idéologie prônant la xénophobie, l'antisémitisme ou l'apologie du nazisme".

L'Express révèle également que le magazine féminin aurait interverti les prénoms. La jeune fille en question s'appelle en réalité Vita Zaverukha et n'a que 18 ans. Elle s'affiche ouvertement sur le réseau social VKontakte, sur lequel elle publie régulièrement des images douteuses impliquant Adolf Hitler, des croix gammées ou des slogans tels que "L’Ukraine sans les Juifs".

Les journalistes de Elle ne s'attendaient visiblement pas à ça. "Lors du reportage, la jeune femme incriminée, combattante du Bataillon Aidar, rencontrée le 2 octobre, sur la ligne de front près de la ville de Lougansk, aucun élément, aucun signe distinctif, aucune parole dans l'interview ne laissait comprendre ce jour-là que cette jeune femme était néo-nazie", indique la rédaction dans son communiqué.

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