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American Apparel pourrait être vendue

Possible vente d'American Apparel
A mannequin stands in the window of an American Apparel Inc. store in New York, U.S., on Friday, Feb. 28, 2014. American Apparel Inc. is scheduled to release earnings figures on March 4. Photographer: Craig Warga/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
A mannequin stands in the window of an American Apparel Inc. store in New York, U.S., on Friday, Feb. 28, 2014. American Apparel Inc. is scheduled to release earnings figures on March 4. Photographer: Craig Warga/Bloomberg via Getty Images

La direction de l'entreprise American Apparel, fondée par le Montréalais Dov Charney, confirme avoir reçu une offre d'achat, qu'elle est en train d'évaluer.

La chaîne de vêtements pourrait donc être vendue. L'entreprise, qui voit ses ventes baisser, a affiché des pertes de 300 millions de dollars depuis 2010.

Selon l'agence de presse Bloomberg, l'acheteur serait la firme d'investissement Irving Place Capital, qui se serait alliée avec M. Charney afin de permettre son retour au sein de l'entreprise.

La nouvelle direction d'American Apparel a adopté hier un régime de droit des actionnaires, appelé dans le monde financier une « pilule empoisonnée ». Il s'agit d'une série de mesures destinées à contrecarrer une prise de contrôle hostile.

M. Charney a été congédié par le conseil d'administration de son poste de président et chef de la direction, la semaine dernière, après avoir été suspendu de ses fonctions en juin dernier à la suite d'une enquête au sujet de sa conduite. M. Charney a été accusé de harcèlement sexuel par des employées.

Dov Charney dort sur un divan

En entrevue avec Bloomberg la semaine dernière, M. Charney affirmait que sa situation financière était désormais précaire. Il a déclaré qu'il ne lui restait plus que 100 000 $ dans son compte en banque et qu'il dormait sur « le divan » d'un ami à Manhattan.

M. Charney avait conclu une précédente entente avec le fonds spéculatif Standard General afin de pouvoir obtenir un prêt pour augmenter ses actions dans American Apparel, explique Bloomberg. Mais les actions de M. Charney dans American Apparel ont servi de garantie pour l'obtention du prêt.

Après son renvoi, M. Charney a dit qu'il estimait que Standard General l'avait trahi, car le fonds spéculatif ne l'a pas gardé au sein de la compagnie.

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