Jean-François Lisée propose de cheminer vers un Québec sans pétrole, prenant ainsi ses distances avec l'ancien gouvernement du Parti québécois (PQ).
Dans le cadre de sa campagne pour la direction du PQ, le député de Rosemont souhaite interdire toute fracturation hydraulique sur le territoire de la province, du moins jusqu'à ce qu'une technologie sans risque soit développée. Il interdirait donc l'exploitation du pétrole à Anticosti.
« Dans l'état actuel de nos connaissances, la fracturation hydraulique comporte pour nos nappes phréatiques, donc pour nos réserves d'eau potable, un risque inconsidéré et potentiellement irréversible. C'est le cas, quelles que soient les avantages économiques qu'on pense pouvoir en tirer », écrit-il dans un billet de blogue.
En février dernier, le gouvernement de Pauline Marois annonçait pourtant l'exploration pétrolière sur l'île Anticosti.
Ce n'est pas la première fois que Jean-François Lisée révèle qu'il était en désaccord avec les politiques de l'ancien gouvernement dont il était membre. Le mois dernier, on apprenait qu'il s'opposait au projet de charte des valeurs et qu'il aurait voté contre en l'absence de modifications.
Jean-François Lisée s'oppose également au projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada. Il soutient que le Québec doit se réserver le droit d'imposer sa volonté en matière de transport du pétrole.