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Réforme des commissions scolaires : inquiétudes et questionnements dans l'Est

Réforme des commissions scolaires : inquiétudes et questionnements dans l'Est
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Le plan de restructuration du réseau des commissions scolaires suscite de nombreuses questions dans l'Est du Québec concernant, entre autres, la pérennité des établissements de plus petite taille, la grandeur du territoire et l'avenir des enseignants.

Dans l'Est, le nombre de commissions scolaires va passer de 10 à 5. Le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord en auront deux et la Gaspésie une seule.

La survie des petites écoles est une inquiétude répandue.

L'annonce d'une fusion n'est pas de bon augure pour l'École Assomption, une « petite école de village » à Baie-des-Sables.

L'école est une des dernières à offrir des cours à des élèves du secondaire. Les parents et les enseignants ont réussi, après un long combat, à se faire entendre auprès de la commission scolaire.

« On commence à être le village gaulois au milieu de l'Empire romain », résume l'enseignant au secondaire, Christian Chaumont.

On craint de voir les élèves de la première et de la deuxième secondaire quitter le village pour étudier à la polyvalente de Matane.

Inquiétudes

Les enseignants s'inquiètent également quant à leur avenir. Où vont-ils travailler?

En Gaspésie, la nouvelle commission scolaire va couvrir un territoire de plus de 500 kilomètres.

« On va avoir une commission scolaire et pour une raison x, y ou z, on n'a pas d'emploi pour moi dans ce territoire, dit Martine Cliche, du Syndicat des enseignants de la Mitis. Je dois m'exiler. »

Si les différents acteurs se montrent capables de travailler ensemble, la réalité budgétaire est différente d'une commission scolaire à l'autre.

Sur la Côte-Nord, la Commission scolaire du Fer à Sept-Îles reçoit 7 000 $ par élève.

Elle fusionnera avec la Commission scolaire de la Moyenne-Côte-Nord à Havre-Saint-Pierre, où le budget par élève est de 11 000 $.

« Quand ils vont mettre les deux commissions scolaires ensemble, est-ce qu'on va faire un prorata, un pourcentage, est-ce qu'on va financer tout le monde au plus haut montant? », s'interroge Janine Hould, du Syndicat de l'enseignement de la région du Fer.

Les commissions scolaires et les syndicats sont prêts à travailler ensemble dans l'Est du Québec.

Pour tous, la priorité demeure le service aux élèves, car certains craignent que cette fusion ait un impact sur le taux d'obtention de diplôme.

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