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«Hunger Games: la révolte - partie 1», un appel à l'engagement politique (ENTREVUES/ VIDÉO/ PHOTOS)

«Hunger Games: la révolte - partie 1», un appel à l'engagement politique (ENTREVUES/ VIDÉO/ PHOTOS)

NEW YORK – Katniss Everdeen n’a plus peur de rien. Après avoir détruit les jeux cruels pilotés par le gouvernement du Capitole, la jeune héroïne s’attaque maintenant à son président-despote Snow. Hunger Games: la révolte - partie 1 de Francis Lawrence, en salles dès vendredi, est porté par le vent d’une révolution venu des districts en rébellion. La fin d’une dictature approche.

Tirée des romans à succès de Suzanne Collins, la saga Hunger Games fascine les jeunes générations éprises de liberté. Elles voient en Katniss Everdeen, la nouvelle égérie capable de soulever les foules contre les injustices qui sévissent à Panem.

Et les événements s’accélèrent avec la sortie de Hunger Games: la révolte - partie 1, l’avant-dernier chapitre de la franchise. On y découvre Katniss, incarnée par la vedette Jennifer Lawrence, prise entre deux feux. D’un côté le président Snow (Donald Sutherland), un dictateur à la barbe blanche qui n’hésite pas à utiliser la violence pour mater la colère, et de l’autre la présidente Coin (Julianne Moore), qui tente avec ses discours de liberté et de démocratie de regrouper les forces contestataires.

«Snow représente le fascisme et Coin symbolise une idée de liberté, a lancé Jennifer Lawrence au cours d'une conférence de presse tenue samedi dernier à New York. Mon personnage Katniss est le résultat de la guerre. Elle comprend les enjeux qui se trament derrière les figures comme Snow et Coin, mais elle sait aussi que la guerre est une chose compliquée qui affecte tout le monde sans exception».

Hunger Games: La révolte - Partie 1

Liberté contre dictature

Julianne Moore forme avec le regretté Philip Seymour Hoffman un tandem de choc. Les tensions politiques et idéologiques, des thèmes sombres qui ont tout de suite fasciné Julianne Moore lorsqu’elle a lu la trilogie. «J’ai été impressionnée par son allégorie politique. C'est un sujet très sérieux qu’on ne s’attend pas à lire dans les romans destinés aux jeunes adultes», a-t-elle souligné.

Les deux enfants de l’actrice - une fille de 10 ans et un garçon de 15 ans - ont lu tous les livres de Hunger Games. C’est à travers eux que Julianne Moore a découvert le monde de Katniss. «J’ai d’abord pris conscience de la force des livres à travers les yeux de mes enfants. En abordant le monde avec autant de maturité, les œuvres ne prennent pas les jeunes pour des idiots et les conscientisent sur leur capacité à changer le monde. Je trouve cela formidable.»

Pour Donald Sutherland, l’univers des longs métrages représente surtout l’espoir. À ce titre, l’acteur de 79 ans espère que les films inspirons les jeunes à s’engager. «Quand j’ai lu le scénario, j’ai tout de suite voulu faire partie de ce projet, a-t-il affirmé. À l’âge que j’ai aujourd’hui, c’est l’occasion pour moi de collaborer à une production qui invite les jeunes à participer à la société afin de vraiment changer les choses.»

Et selon lui, les choses doivent rapidement évoluer, en particulier aux États-Unis. «Les gens de ma génération ont fait de notre Terre un désastre à tous les points de vue que ce soit écologiquement, politiquement ou socialement. Alors j’espère qu’il y aura un réveil de la part des jeunes, parce qu’il est franchement impossible de continuer comme cela, sinon nous sommes perdus.»

Hunger Games: la révolte - partie 1 (The Hunger Games: Mockingjay – Part 1) – Les Films Séville – Science-fiction – 123 minutes – Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Jeffrey Wright, Stanley Tucci et Donald Sutherland– Sortie en salles le 21 novembre 2014 – États-Unis

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