Le film Les combattants a frappé un grand coup au dernier Festival de Cannes, avant de connaître un succès important en salle en France. Il arrive cette semaine sur nos écrans.
Contrairement à ce que laisse croire le titre, Les combattants n'a rien d'un film de guerre. C'est plutôt la quête identitaire de deux jeunes adultes; Arnaud, qui doit reprendre la compagnie de son défunt père, et Madeleine, une sorte de garçon manqué qui veut s'enrôler dans l'armée.
Ce sont eux, les Combattants, unis par une angoisse commune devant un avenir incertain.
Il s'agit du premier long métrage du réalisateur français Thomas Cailley, qui a remporté de nombreux prix à l'occasion de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, en mai dernier.
« Je crois que c'était nécessaire pour la vie du film. C'était vraiment génial qu'il y ait ce coup de projecteur, à ce moment-là », explique le réalisateur.
Ce coup de projecteur s'est traduit par un amour du public. Le film a été vu par 400 000 personnes en France, un excellent résultat pour une première oeuvre, surtout pour un film d'auteur.
Le succès du film repose aussi sur l'actrice Adèle Haenel, qui a commencé sa carrière au cinéma à 13 ans. Après Les diables en 2002, elle a obtenu sa première nomination pour un César avec Naissance des pieuvres. Elle a finalement obtenu la prestigieuse récompense en février dernier, pour son rôle de soutien dans Suzanne.
Les combattants était pour elle un film exigeant et nécessaire. « J'étais contente, en fait, de me battre. Je trouvais ça marrant », explique-t-elle. « Pour moi, ce film s'inscrit vraiment dans l'idée de remettre le plaisir et la joie au coeur de mon métier et de ma passion. »
Les combattants est un drame ponctué de touches de comédie.
Il prend l'affiche vendredi et il sera également présenté à Montréal, à l'occasion du Festival de cinéma francophone CINEMANIA.
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