Les compagnies de taxi de Vancouver ont fait appel à la justice pour empêcher le service de covoiturage Uber et ses chauffeurs indépendants de transporter des passagers en ville.
La poursuite lancée mardi souligne que la société Uber n'a pas les licences requises par la municipalité et la commission des transports. Ce manque de permis lui donne un « avantage compétitif injuste, » disent les compagnies.
Il faut, expliquent-elles, que la politique de concurrence soit en parts égales afin de « protéger le public. »
Uber offre une application mobile qui met des chauffeurs non réglementés avec des clients en quête d'un raccompagnement. Ses services existent dans plus de 200 villes à travers le monde.
Dans un communiqué, la société californienne estime que la poursuite est un exemple flagrant d'une industrie voulant protéger son « propre cartel, au dépit des consommateurs et de ses chauffeurs. » De plus, rappelle Uber, la société ne fonctionne pas encore à Vancouver et par conséquent le recours à la justice se fait contre une entreprise qui n'existe pas sur le marché.
L'Association des taxis de Vancouver a indiqué mardi qu'elle lancera sous peu une technologie propre permettant au public d'appeler une voiture de manière plus efficace.
Le conseil municipal a décidé en octobre de ne pas délivrer de nouveaux permis de taxis pendant six mois afin d'étudier l'impact éventuel du service de covoiturage d'Uber.
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