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Fusionner ou abolir les commissions scolaires : des économies à faire?

Fusionner ou abolir les commissions scolaires : des économies à faire?
RCQC

Les élections scolaires de dimanche seront déterminantes. En 2007, seulement 8 % des électeurs se sont prévalus de leur droit de vote. Si la participation n'augmente pas, Québec pourrait y voir un signe de désintérêt et être tenté de réduire le nombre de commissions scolaires ou de les abolir. Mais y a-t-il vraiment des économies à faire?

Un texte de Denis-Martin Chabot

Les rumeurs sur les commissions scolaires vont d'une vague de fusions à leur abolition, comme le réclame la Coalition avenir Québec (CAQ). Quoi qu'il en soit, leur avenir est remis en question.

Lors la dernière vague de fusion en 1998, la ministre de l'Éducation de l'époque, Pauline Marois, a réduit le nombre de commissions scolaires de 156 à 72. Le but était d'économiser 100 millions de dollars.

Or, l'inverse s'est produit l'année suivante. François Legault, qui succédait à Pauline Marois comme ministre de l'Éducation, s'est vu forcé d'accorder 40 millions de dollars aux commissions pour éponger leurs déficits.

En 2001, les commissions scolaires ont enregistré collectivement un surplus de 105 millions de dollars, attribué aux services de garde et aux activités parascolaires.

Les éliminer?

François Legault, maintenant chef de la CAQ, préconise l'abolition des commissions scolaires, une expérience qui a été tentée ailleurs au pays. Le Nouveau-Brunswick a aboli ses commissions scolaires en 1996, avant de les rétablir cinq ans plus tard à la demande des parents.

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