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La semi-liberté refusée à Tommy Lacasse

Tommy Lacasse ne pourra bénéficier de sorties occasionnelles
Getty Images

Tommy Lacasse, le jeune homme emprisonné pour avoir causé la mort de deux jeunes femmes, ne pourra bénéficier de sorties occasionnelles.

La Commission des libérations conditionnelles refuse de lui accorder une semi-liberté comme il le souhaitait.

Tommy Lacasse a causé la mort de ses deux amies à Sainte-Aurélie, en Beauce, le 17 juin 2011, alors qu'il conduisait son véhicule en état d'ébriété. Nadia Pruneau, qui célébrait ce soir-là ses 18 ans, et Caroline Fortier, 17 ans, sont mortes sur le coup.

Très pâle, Tommy Lacasse n'était visiblement pas en très grande forme ce matin lors de son audience devant les commissaires au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines où il purge une peine de quatre ans de prison depuis le 4 octobre 2013.

Son avocate avait réclamé un report des audiences en raison de l'état de santé du jeune beauceron. Les commissaires ont toutefois refusé cette demande en faisant valoir que de nombreuses personnes s'étaient déplacées pour sa comparution.

Les parents des deux victimes ont notamment fait le voyage pour être entendus. Diane Vachon, la mère de Caroline Fortier, qui milite pour un durcissement des peines dans les cas de conduite avec les facultés affaiblies, a lu une longue lettre aux commissaires.

Tommy Lacasse est admissible à une semi-liberté depuis le 29 juillet dernier après que sa peine a été réduite à quatre ans de prison par la Cour d'appel en mai dernier. Il pourrait aussi techniquement profiter d'une libération conditionnelle totale dès le 29 janvier prochain.

Le 4 octobre 2013, Tommy Lacasse avait été condamné à six ans de prison après avoir plaidé coupable à deux chefs d'accusation de conduite avec les facultés affaiblies ayant causé la mort.

En acceptant de réduire la peine de Tommy Lacasse sept mois plus tard, la Cour d'appel avait mentionné dans son jugement que la peine initiale était « excessive » et que le juge de première instance aurait dû mieux tenir compte du potentiel de réhabilitation de l'accusé.

Son interdiction de conduire un véhicule est également passée de 11 ans à 4 ans.

Plus de détails à venir.

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