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Échouement du Louis Jolliet : l'inexpérience du jeune pilote en cause (VIDÉO)

Échouement du Louis Jolliet : l'inexpérience du jeune pilote en cause (VIDÉO)

Croisières AML défend son capitaine et croit qu'il n'est pas à blâmer dans l'échouement du Louis Jolliet près de l'Île d'Orléans, en 2013. Pour l'entreprise, c'est le premier maître, qui était aux commandes du navire lors de l'accident, qui est entièrement responsable.

AML réagissait ainsi au rapport du Bureau de la sécurité des Transports du Canada (BST), qui a montré du doigt l'inexpérience du jeune pilote, mais aussi son manque de supervision, pour expliquer l'accident.

Le BST souligne que le capitaine était sur le pont au moment de l'incident, mais il ne participait pas aux manoeuvres de navigation. C'est son second, embauché seulement quelques jours auparavant, qui était à la barre.

Un changement de cap amorcé par celui-ci, alors qu'il ne connaissait pas les détails de la navigation pour le voyage prévu, a mené à l'accident.

Croisières AML avait également conclu à une erreur de pilotage dans un rapport préliminaire, mais croit toutefois que la supervision était adéquate.

La porte-parole d'AML, Mélika Robert, explique que le capitaine était présent en tout temps pour superviser à l'intérieur de la timonerie : « Il était là, il pouvait superviser de temps en temps ce qui se passait. C'était des manœuvres de base. On ne l'aurait pas laissé faire des manœuvres difficiles, c'était sa première journée. Mais il n'a pas cru bon de mentionner au capitaine qu'il ne savait plus trop ce qu'il faisait. »

Le jeune marin a été congédié par AML après l'accident.

Mesures d'urgence déficientes

L'examen des événements a aussi révélé que les membres clés de l'équipage n'étaient pas au courant de leurs responsabilités en cas d'urgence.

Les employés à bord ne connaissaient pas les procédures de sécurité, une lacune qui peut poser des problèmes lorsque le bateau est au maximum de sa capacité. En effet, aucun des 57 passagers n'a été blessé le 16 mai 2013, mais le BST rappelle que jusqu'à 1000 personnes peuvent prendre place à bord, ce qui requiert des procédures plus claires.

Cela dit, le BST rappelle que depuis cet événement, Croisières AML a adopté des mesures pour remédier aux faiblesses révélées par l'enquête, y compris l'ajout de nouvelles procédures pour permettre à l'équipage de se familiariser avec son itinéraire.

Une nouvelle formation accompagnée d'exercices relatifs à la sécurité des passagers est aussi offerte aux employés du Louis-Jolliet.

Le Louis Jolliet a été construit en 1938. Fait en acier riveté, il a d'abord servi de traversier roulier. Transformé en navire à passagers et de croisière à usage saisonnier en 1977, il est depuis surtout utilisé pour de courtes excursions sur le fleuve Saint-Laurent et pour des soupers croisières de plus longue durée. Sa capacité maximale est de 1000 passagers.

Pour voir le bulletin complet ou pour d’autres vidéos de l’émission «Ça commence bien!», rendez-vous sur le site de V Télé.

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