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Une carrière internationale pour Suzanne Clément

Une carrière internationale pour Suzanne Clément
Ismaël Houdassine

Le succès de Mommy profite à Suzanne Clément dont la carrière internationale semble prendre son envol. Rien que pour cette année, l’actrice jouera des rôles importants dans trois longs métrages français.

Nos cousins de l’Hexagone la verront sur les grands écrans dès le 26 novembre prochain dans À la vie de Jean-Jacques Zilbermann (L'Homme est une femme comme les autres). Aux côtés de Julie Depardieu, Johanna ter Steege et Hippolyte Girardot, l’actrice incarne une ancienne déportée d’Auschwitz.

«C’est l’histoire de trois femmes qui se retrouvent 15 ans après l’horreur, explique Suzanne Clément en entrevue. Pour quelques jours, ces trois survivantes ont loué une maison près de la mer afin de se revoir dans une certaine douceur».

Le long métrage inspiré de faits réels est la première production française pour l’actrice québécoise qui n’a pas eu peur de jouer dans une œuvre chargée du poids de l’histoire.

«C’est un film très fort, admet-elle. Mais le réalisateur confronte les traumatismes avec les souvenirs. On a tourné en juillet à Berck-sur-mer dans le nord de la France. Le cadre était à mille lieues des camps de concentration, même si les blessures de la guerre ne sont jamais loin».

La comédienne tient à préciser que tout a commencé grâce à Laurence Anyways de Xavier Dolan. Présenté en 2012 sur la Croisette dans la catégorie «Un certain regard», le troisième film du réalisateur lui a permis de remporter le prix d'interprétation féminine.

«Je me suis soudainement retrouvée sous les projecteurs, raconte-t-elle. J’ai pu établir mes premiers contacts qui ont découlé sur un certain nombre de sollicitations intéressantes. J’ai alors décidé d’avoir un agent à Paris».

L’effet Mommy

Selon l’actrice, les projets cinématographiques se sont accélérés avec la présence de Mommy en compétition officielle au dernier Festival de Cannes. «Le film a créé un gros engouement ajoutant un buzz à mon nom. La qualité des propositions m’a convaincu de tenter ma chance en France», dit-elle.

Elle fera donc partie du casting du film Le rire de ma mère du tandem Pascal Ralite et Colombe Savignac. Mais avant, elle sera en tournage cet automne pour Les condamnées d'Audrey Estrougo.

L'oeuvre est campée dans un centre pénitencier de Lyon. L’actrice y interprète le médecin d'une prison pour femmes, un rôle qui rappelle son expérience dans la série télévisée à succès Unité 9. «J’ai bien ri quand j’ai eu le rôle, mais c’est différent puisque les réalités ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre».

La carrière internationale de Suzanne Clément s’annonce plutôt bien, mais elle ne veut pas s’expatrier pour autant. Elle tient à garder ses liens avec le Québec.

«L’idée d’aller vivre à Paris ne m’intéresse pas vraiment. J’ai des réticences à aller m’installer ailleurs. Et puis, jouer chez moi, c’est toujours important. D’ailleurs, je commence bientôt le tournage de Guibord s'en va-t-en guerre, le nouveau film de Philippe Falardeau. Alors, les prochaines semaines risquent d’être fort occupées», conclut-elle.

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