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La citation de la semaine - Sam Hamad, le «best of»

La citation de la semaine - Sam Hamad, le «best of»
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QUÉBEC - Le ministre responsable de la région de Québec, Sam Hamad, s'est mis les pieds dans les plats jeudi en affirmant que la province pourrait investir dans un possible retour des Nordiques.

Au moment où le gouvernement s'apprête à annoncer des compressions majeures qui pourraient toucher le portefeuille des Québécois, l'idée d'aider une industrie milliardaire était plutôt mal avisée.

«S'il y a une opportunité d'affaires on verra, c'est toutes des hypothèses. Les hypothèses qu'on met en place, c'est qu'il y a une demande pour que les Nordiques soient là, que l'état des finances publiques soit en bon état. Toutes ces conditions sont là au préalable.»

«Par la suite si le gouvernement est partenaire, et c'est bon pour les citoyens, c'est une opportunité. S'il y a une occasion que le gouvernement juge est bonne pour les citoyens, pourquoi pas.»

Le ministre a rapidement été rabroué par le premier ministre, Philippe Couillard: «[...] ce n'est pas vrai que les contribuables, dans l'état actuel des finances publiques, vont être au bâton là-dessus», a-t-il dit au journal Le Soleil. Le lendemain, Philippe Couillard ouvrait timidement la porte à un investissement en tant que partenaire dans le projet.

Son collègue responsable de l'Économie, Jacques D'Aoust, a également tempéré les propos de Sam Hamad.

«Quand on parle de garantie de prêt, ça veut dire que c'est un risque qui est trop élevé pour le marché financier traditionnel, a-t-il dit. Alors posons-nous la question, si jamais on a à y répondre: est-ce que l'État a à intervenir pour acheter un club de hockey dans une situation où c'est trop risqué pour les marchés traditionnels? J'arrête là mon explication.»

Il faut dire que Sam Hamad est un abonné aux déclarations étonnantes.

En mars dernier, en pleine campagne électorale, il déclarait en réaction à l'entrée en scène de Pierre Karl Péladeau: « Les gens de Québec, ils ne veulent pas un pays, ils veulent une équipe de hockey. ».

La déclaration avait même donné lieu à une série de «memes» sur Twitter.

Quand il était ministre de l'Emploi et de l'Aide sociale, en 2007, Sam Hamad s'était également mis le pied dans la bouche en affirmant: «les BS qui n'ont pas de contraintes sévères à l'emploi ne sont pas intéressés à aller travailler. Ils ont tout : les soins dentaires, les médicaments, ils ont même trois jours de garderie».

En 2009, il s'est attiré les foudres des séparatistes en accusant les organisateurs du Moulin à images de faire l'apologie du FLQ.

Quand un bloc de béton est tombé d'une bretelle du Pont Champlain sur un automobiliste, celui qui était alors ministre des Transports a déclaré: «On est chanceux dans notre malchance [...] que le citoyen il n'ait pas été blessé malgré que le choc qu'il a obtenu. J'ai essayé de le rejoindre ce matin pour apporter les excuses du gouvernement pour l'accident... évidemment, c'est pas volontaire de notre part.» Comme le soulignait à l'époque l'éditorialiste du quotidien Le Devoir, Antoine Robitaille, est-ce que parfois c'est volontaire?

Sam Hamad avait d'ailleurs été remplacé au poste de ministre des Transports après sa gestion calamiteuse dans le dossier du paralume tombé sur un automobiliste dans le tunnel Ville-Marie. Le dimanche, le ministre avait d'abord prétendu que «Toutes les routes qui sont ouvertes sont sécuritaires». Le lendemain, son ministère rendait public un rapport qui démontrait que le problème était connu depuis 2008.

Après avoir été introuvable pendant deux jours, Sam Hamad a finalement rencontré les journalistes au cours d'un point de presse tendu, comme le rappelle la vidéo ci-dessous.

Pour ceux qui souhaiteraient garder un souvenir de la déclaration de Sam Hamad au sujet des Nordiques, Infoman a créé une sonnerie pour les téléphones cellulaires.

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