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Référendum en Écosse: la caravane québécoise sur place pour le référendum (VIDÉO)

La caravane québécoise en Écosse pour le référendum (VIDÉO)

ÉDIMBOURG – Il est impossible en tant que Québécois d’être indifférent au sort de l’Écosse, peu importe le résultat référendaire de jeudi soir.

Mercredi soir, une centaine de Québécois de toutes allégeances politiques se sont rassemblés au Meadows Park lors du dernier rassemblement du camp du Oui. Avec une affiche qui disait : Quebec Stands By You, des dizaines de jeunes Québécois qui sont ici pour 10 jours et qui planifiaient leur voyage depuis 18 mois ont chanté et crié leur solidarité au peuple écossais.

Ces jeunes sont la preuve que la génération Y n’est pas apolitique et qu’elle s’intéresse encore aux choses du monde et en particulier du dossier chaud qu’est l’Écosse. Ils font partie de la Caravane écossaise. Ils sont 48 jeunes du Québec qui partagent un appartement à Édimbourg durant la campagne référendaire. Ils participent avec le Réseau Québec-Monde à divers débats, conférences, rencontrent les acteurs du milieu politique et social d’ici.

Pour les guider et les inspirer, le politologue Guy Lachapelle de l’Université Concordia est présent de même que Daniel Turp, ex-député du PQ et du Bloc québécois. M. Turp est aussi bien connu comme juriste et constitutionnaliste.

En entrevue avec Le Huffington Post Québec, M. Turp s’est réjoui de cette participation citoyenne des jeunes Québécois.

Il a aussi souligné la «belle campagne positive» du camp du Oui dirigé par le chef du Scottish National Party, Alex Salmond.

«Ça appelle à la fierté et à l’identité même si M. Salmond dit que ce n’est pas identitaire. C’est une identité forte. Il a voulu la nourrir durant les derniers jours de la campagne», a-t-il dit mercredi soir à Édimbourg.

«Ils ont gardé le cap malgré cette campagne si négative (du camp du Non)», a-t-il estimé.

Selon lui, c’est une très belle leçon pour le Québec.

«Je me rappelle en 1995 : on a dénigré les adversaires et ce n’est pas une bonne idée si on veut faire un pays», a analysé Daniel Turp.

Pour le constitutionnaliste, qui travaille aussi désormais pour un think-tank de l’Alliance libre européenne, issu du Parlement européen, l’Écosse s’apprêterait à faire un saut «pour plus de liberté».

«Ce n’est pas facile de convaincre les gens qui sont libres de vouloir plus de liberté. Ce sera décisif vraiment», a-t-il dit.

Au Québec, estime Daniel Turp, le Québec devra s’inspirer de l’Écosse avec une question claire et courte dans le cas d’un autre référendum. «Je suis convaincu que la prochaine fois, si la question est plus courte, on va dépasser facilement le 50%», a-t-il dit.

En plus de cette délégation, le Parti québécois est représenté par Pierre Karl Péladeau, Martine Ouellet, Mathieu Traversy et Alexandre Cloutier. Québec Solidaire a également un représentant.

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Passage à Édimbourg

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