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Eugenie Bouchard savoure l'atmosphère particulière à Flushing Meadows près de New York

Eugenie Bouchard savoure l'atmosphère à Flushing Meadows

NEW YORK, États-Unis - Après avoir joué un rôle de premier plan sur le court central à Wimbledon, Eugenie Bouchard espère devenir une tête d'affiche à New York.

L'athlète de Westmount, ainsi que Milos Raonic chez les hommes, sont les derniers représentants du Canada en simple aux Internationaux des États-Unis.

Bouchard, la seule femme à avoir atteint les demi-finales ou mieux à l'occasion des trois premiers tournois du Grand Chelem disputés cette saison, a rendez-vous au troisième tour, samedi soir, avec la Tchèque d'expérience Barbora Zahlavova Strycova, la 29e joueuse au monde que la Québécoise de 20 ans a défait deux fois au cours de la dernière année.

L'aisance avec laquelle Bouchard compose avec les feux de la rampe lui va à merveille devant la foule tapageuse à Flushing Meadows, qui n'hésite jamais à manifester bruyamment son amour ou sa haine à tout moment d'un match.

Elle a eu droit à un échantillon de cette atmosphère quand elle a battu la Roumaine Sorana Cirstea 6-2, 6-7 (4), 6-4 au deuxième tour, jeudi.

À l'opposé des foules calmes et polies qu'on retrouve à Wimbledon, les spectateurs new-yorkais font souvent sentir leur présence. Et Bouchard n'a rien contre.

«J'ai vaguement entendu des cris, a-t-elle dit du premier match qu'elle a disputé au stade Arthur-Ashe dans les rangs professionnels. J'essaie vraiment de bloquer ça et me de concentrer sur le travail à faire.

«J'avais l'impression qu'il y avait du bruit tout le temps. Les changements de côté donnaient lieu à de vraies fêtes sur le court, avec de la musique forte, les amateurs... C'était une atmosphère de spectacle.

«C'est parfait que les amateurs embarquent. J'ai ressenti leur soutien aussi. C'est vraiment 'cool' de jouer dans un stade aussi grand. Il n'y a rien qui s'y compare.»

Les matchs qui commencent tard en soirée et qui se terminent après minuit font partie de l'ambiance particulière qu'il y a à New York, a convenu Bouchard.

«Ça fait partie de l'expérience aux Internationaux des États-Unis. On ne vit pas ça en France ou à Wimbledon, a-t-elle dit. Ça ne me dérangerait pas de jouer à minuit. Ce serait 'cool'.»

Bouchard s'attend à une dure bataille contre Zahlavova Strycova, mais elle assure qu'elle sera prête.

«Elle ne frappe pas aussi fort que (Cirstea), a indiqué Bouchard. Elle retourne beaucoup de balles. Je vais essayer d'être plus combative, ce sera mon objectif principal à mon prochain match.»

Raonic, de son côté, ne se laissera pas distraire par l'histoire de son adversaire, le Dominicain Victor Estrella Burgos.

À 34 ans, Burgos est le joueur le plus âgé à disputer les Internationaux des États-Unis pour la première fois. Mais au lieu de porter son attention vers le fan-club nombreux et bruyant du joueur classé 80e au monde, Raonic adoptera une approche strictement d'affaires lors du match qui aura lieu samedi matin.

Raonic ne se laissera surtout pas intimider par les partisans de Burgos, qui sont si bruyants que même le Dominicain a dû essayer de les calmer durant son match de deuxième tour à New York.

«J'ai vécu plusieurs situations difficiles, en disputant la Coupe Davis en Serbie notamment, a rappelé Raonic. Ça n'a pas vraiment d'impact.

«Mais je trouve que c'est plaisant quand il y a une bonne atmosphère sur le court.»

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