Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'armée camerounaise bombarde une ville nigériane occupée par Boko Haram

L'armée camerounaise bombarde une ville nigériane occupée par Boko Haram

L'armée camerounaise a bombardé mercredi soir un site occupé par des islamistes de Boko Haram dans la ville nigériane de Gamboru, frontalière de l'extrême-nord du Cameroun, a appris l'AFP jeudi de sources sécuritaires camerounaises.

"Notre armée a bombardé (mercredi soir) un camp de Boko Haram qui s'est approprié Gamboru", a affirmé un source sécuritaire locale s'exprimant sous couvert d'anonymat.

"Ce sont des chars positionnés à la frontière à Fotokol (ville camerounaise jouxtant la frontière) qui ont bombardé ce camp qui se trouve de l'autre côté de la frontière", a-t-elle ajouté.

"Beaucoup d'ennemis (islamistes) ont été touchés (tués), mais tous n'ont pas été totalement" neutralisés, a-t-elle poursuivi.

"Nos militaires ont bombardé leurs cachettes situées dans le voisinage de la frontière", a confirmé un policier de la ville. "Il s'agit de maisons abandonnées qu'ils ont occupées depuis leur entrée dans Gamboru. Nous pensons qu'ils contrôlent toujours la ville puisqu'ils sont nombreux et ne sont pas regroupés au même endroit", a-t-il indiqué.

D'après ce policier, "le calme" règne depuis mercredi soir à Fotokol où les populations ont vécu dans la panique depuis que les islamistes ont pris, lundi, le contrôle de la ville nigériane voisine.

"Vue de Fotokol ce matin (de jeudi), Gamboru semble vide et sent la mort. Personne ne connait le nombre de Boko Haram tués, mais il est évident qu'ils sont nombreux", a affirmé la source sécuritaire.

"La nuit a été calme, avec seuls quelques aboiements de chiens et des appels à la prière dans les mosquées de la ville", a-t-il relaté. De même source, les militaires nigérians qui ont déserté Gamboru se trouvaient toujours jeudi à Fotokol où des milliers de civils nigérians ont également trouvé refuge ces dernières 72 heures.

rek/hba/jmc

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.