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Libye: Washington et ses alliés européens condamnent "l'escalade des violences"

Libye: Washington et ses alliés européens condamnent "l'escalade des violences"

Les Etats-Unis et leurs alliés européens ont "condamné avec force" lundi une "escalade des combats et des violences" en Libye et réclamé la poursuite d'une "transition démocratique" dans ce pays en plein chaos semé par des milices islamistes.

Un communiqué signé par Washington, Paris, Londres, Berlin et Rome, dénonce aussi les "interférences extérieures en Libye qui exacerbent les divisions" du pays, alors que l'Egypte et les Emirats arabes unis sont accusés d'avoir mené des raids aériens pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli.

"Nous réitérons nos appels, se joignant à ceux du gouvernement provisoire libyen, de la Chambre des représentants et du peuple libyen, pour que toutes les parties en Libye acceptent un cessez-le-feu immédiat et s'impliquent de manière constructive dans un processus démocratique", selon les Etats-Unis et les puissances européennes.

"Les responsables des violences qui sapent la transition démocratique et la sécurité nationale de la Libye doivent rendre des comptes", ont encore martelé les pays occidentaux, saluant une réunion dans les prochains jours du Conseil de sécurité des Nations unies.

L'Assemblée libyenne sortante, réunie à Tripoli, a chargé lundi un pro-islamiste de former un "gouvernement de salut national", dans un geste de défi au cabinet provisoire installé dans l'extrême est du pays et qui semble incapable de reprendre la main face aux milices semant le chaos.

La situation dans le pays, en proie à l'anarchie depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, risque ainsi de devenir encore plus complexe: la Libye pourrait se voir dotée de deux gouvernements concurrents, parallèlement à ses deux Parlements rivaux.

Plus tôt, l'Union européenne avait aussi dans des termes presque identiques dénoncé "l'escalade des combats dans et autour de Tripoli, Benghazi et dans toute la Libye, notamment les attaques contre des zones résidentielles avec des attaques aériennes menées par des avions de combat non identifiés", en allusion à des raids présumés de l'Egypte et des Emirats arabes unis.

Des responsables américains ont par la suite confirmé que les Emirats avaient mené secrètement ces attaques contre des milices islamistes en Libye en utilisant des bases égyptiennes.

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